Le groupe Solvay a annoncé la fermeture de son site de Salindres, dans le Gard. La CGT et l'association Générations Futures craignent pour l'avenir des salariés.
Une terrible nouvelle pour les employés du site Solvay à Salindres, dans le Gard. La direction a annoncé ce mardi la fermeture de l'entreprise. D'ici octobre 2025, 68 postes seront donc supprimés. Les associations et syndicats réagissent.
Les raisons de la fermeture de Solvay
Solvay explique que "le site de Salindres fait face à une forte concurrence internationale, surtout en Asie. De plus, les nouvelles règles européennes sur les produits chimiques compliquent l'activité." Selon l'entreprise "malgré des investissements et des efforts pour se diversifier, le site n’a pas réussi à rester compétitif." Solvay a donc décidé d'arrêter cette production en France.
La CGT dénonce la décision
Bruno Rivier, secrétaire départemental de la CGT dans le Gard, est très critique. Il trouve que cette décision est un non-sens économique. Selon lui, produire à l’étranger pour importer ensuite des produits (que l'on pourrait faire en France) augmente la pollution. Il pense que Solvay préfère profiter de conditions moins strictes dans d'autres pays. Bruno Rivier demande à l'entreprise de revoir sa stratégie. Il appelle aussi le gouvernement à agir, car Solvay reçoit de l'argent public. "On ne va pas laisser faire", prévient-il au micro de France 3 Occitanie, en promettant des actions.
Générations Futures solidaire des salariés
L’association "Générations Futures", qui milite pour l’environnement, a réagi à cette annonce. Si elle défend la dépollution du site, elle s’inquiète pour les employés. L'association trouve que Solvay a agi brutalement. Elle aurait préféré un compromis pour protéger l’environnement tout en maintenant l’emploi. "Solvay aurait pu trouver une solution au lieu de tout arrêter", estime l'association. Elle soutient donc les salariés dans leur lutte.
Solvay a promis de chercher un repreneur pour le site de Salindres. Elle travaillera avec l'État et les collectivités locales pour trouver une solution. Le groupe s'engage aussi à accompagner les employés concernés. L'avenir des salariées de l'entreprise est inconnu.