Au lendemain de l'annonce d'une possible mise en examen, François Fillon refuse d'abandonner la course à la présidentielle et repart en campagne dans le Gard pour parler viticulture et rapatriés.
C'est la déclaration du candidat des Républicains, ce matin dans les pages de nos confrères du Midi Libre. François Fillon menacé depuis mercredi de mise en examen a choisi la métaphore sportive, en bon passionné de course automobile pour affirmer qu'il se "tiendra" à sa décision d'aller jusqu'au bout. Et c'est dans le Gard que le candidat des Républicains va battre campagne ce jeudi."Abandonner une course, pour un pilote, ce n'est pas naturel"
Viticulture et rapatriés au programme dans le Gard
Accompagné de Caroline Cayeux et de Luc Chatel, le candidat des Républicains se rendra en début d'après-midi dans l'exploitation d'un viticulteur pour une visite suivie d'un échange avec trois jeunes exploitants sur les problèmatiques liées à la filière viticole.Ensuite, toujours au chapitre viticole, François Fillon déjeunera avec des professionnels des Costières du Gard, en campagnie de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et de Franck Proust, premier adjoint, au domaine du Petit Romain.
Vers 15h15, le candidat des Républicains assistera à une table ronde avec les associations de rapatriés du Gard. Enfin, un meeting est prévu à partir de 19h au Parnasse, à Nîmes.
Une campagne dans un contexte troublé
Menacé d'une mise en examen, lâché par une partie de son camp mais encore soutenu localement, François Fillon veut tenter une nouvelle fois de se relancer et remobiliser à droite, avec ce déplacement aujourd'hui à Nîmes avant un "rassemblement de soutien" dimanche au Trocadéro, à Paris.Sur le front judiciaire, François. Fillon a annoncé mercredi sa propre convocation, avec possible "mise en examen", le 15 mars chez les juges d'instruction chargés d'enquêter sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de deux de ses enfants comme collaborateurs parlementaires.
Ce n'est pas un hasard si, après avoir finalement arpenté mercredi après-midi les allées du Salon de l'Agriculture, François Fillon, menacé sur sa droite par Marine Le Pen, poursuit sa campagne dans le Gard, département où le FN a recueilli 42,62% des suffrages au second tour des élections régionales en 2015.
A Nîmes, Daniel Moine et Denis Pardanaud ont tenté d'obtenir des réactions politiques du groupe Les Républicains avant la venue de Fillon. Une chose est sure : le Parti communiste a déjà prévu un rassemblement citoyen avant le meeting nîmois.
Daniel Moine et Denis Pardanaud ont recueilli les réactions nîmoises avant la venue du candidat des Républicains.
•
©F3 Pays gardois