Football : le président de Nîmes Olympique Rani Assaf dévoile ses projets

Budget, recrutement, objectifs sportifs, partenariat avec le groupe Bastide : le président du Nîmes Olympique, Rani Assaf, a dévoilé ce vendredi 26 juin ses intentions pour la saison 2020-2021 et au-delà.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Habituellement peu bavard, le président de Nîmes Olympique a parlé de l’état de santé du club, de ses ambitions sportives et de ses projets d’investissements, lors d’une conférence de presse ce vendredi 26 juin au stade des Costières.
Rani Assaf a d’abord présenté le nouveau sponsor principal qui habillera cette saison le maillot des Crocos : le groupe nîmois Bastide Médical. Créé en 1977 par Guy Bastide, le père du PDG actuel Vincent, celui-ci est spécialisé dans la prestation de santé à domicile et dans la vente et la location de matériel médical.

Il apportera au club quelques centaines de milliers d’euros. Le montant exact n’a pas été dévoilé. Mais, outre la visibilité, il engage par la même occasion un partenariat sur les performances individuelles de l’équipe. A l’instar de ce que le groupe a déjà fait avec Kito de Pavant ou Jo-Wilfried Tsonga, ses médecins spécialistes apporteront leur savoir-faire dans le domaine du sommeil ou de la nutrition.
 

Après la voile et le tennis, nous passons au sport collectif. Nous allons aider les joueurs à mieux gérer leur sommeil et ainsi améliorer leur tonicité au réveil. Nous travaillerons avec le staff actuel du club. 

Vincent Bastide, PDG du groupe

 

Mais le groupe envisage d’aller encore plus loin. Il se dit très intéressé par le projet immobilier du président du Nîmes Olympique. Le siège social de l’entreprise, trop à l’étroit à Caissargues, en banlieue de Nîmes, pourrait ainsi occuper 10 000 des 85 000 m2 que Rani Assaf veut aménager sur le site de l’actuel stade des Costières avec un nouveau stade, des entreprises, des hôtels, une résidence étudiante ou encore une école supérieure.

La crise du Covid n’impacte pas le projet

La crise du Covid n’a fait que ralentir le projet. "Nous avons perdu 3 à 4 mois sur le permis de construire du stade définitif, explique Rani Assaf. Le permis du stade provisoire, lui, a été signé fin mai". L’actuel stade des Costières devrait être démoli à la fin de la saison 2021-2022 et remplacé par une enceinte provisoire de 12 000 places couvertes, le temps des travaux de construction du nouveau stade.

En attendant, la saison de Ligue 1 se prépare. L’arrêt de la saison précédente a coûté au club 5,5 millions d’euros. "Mais cela ne remet pas en cause l’état de santé du Nîmes Olympique. Notre passage ce jeudi devant la DNCG s'est d'ailleurs bien passé". La Direction nationale du contrôle de gestion est le gendarme financier de la Ligue de Football Professionnel.

Un recrutement limité

Le manque à gagner de la saison dernière a tout de même contraint Nîmes Olympique à revoir à la baisse ses prétentions en matière de recrutement. Deux nouveaux joueurs, peut-être trois, sont encore attendus. Outre le premier contrat pro du jeune milieu Matteo Ahlinvi et la prolongation de l’ancien Guingampais Nolan Roux, seuls Yassine Benrahou, jusqu’à présent prêté par Bordeaux, et le gardien de Toulouse Baptiste Reynet ont signé avec les Crocos.

Et du côté des départs ? "Il n’y en aura aucun, assure Rani Assaf. Même Anthony Briançon restera". Et si Bernard Blaquart n’est plus là, "c’est parce qu’il voulait arrêter. Et il n’y avait pas de reconversion possible". La nomination comme entraîneur de Jérôme Arpinon est pour le président du club "un gage de stabilité, associé à de la compétence, de la passion et beaucoup de travail".
 
Avec un budget approchant les 40 millions d’euros, grâce à une hausse des droits télé, l’objectif est le maintien. Mais Rani Assaf espère un allégement rapide des mesures imposées par le gouvernement : pas plus de 5 000 spectateurs par match jusqu’à nouvel ordre. "Cela nous coûte plus cher que de jouer à huis-clos, affirme le président. Sauf que le huis-clos sur une saison, c’est la mort du football".

Peut-être pas d'abonnés cette année

Dans ces conditions, la campagne d’abonnements pourrait être annulée cette année et remplacée par la vente de packs pour une série de matchs. 11 000 personnes s'étaient abonnées la saison dernière. Si cette suppression se confirme, il faudra l’expliquer aux supporters, dont les relations avec Rani Assaf sont loin d’être au beau fixe. "Je n’ai pas de comptes à rendre, dit-il. J’ai 80% du club, je fais ce que je veux. Je ne vends pas du rêve, c’est ce qui nous permet d’être encore là, au plus haut niveau".

La reprise du championnat de France de football est programmée le 23 août. Après en avoir été privé pendant 25 ans, Nîmes Olympique entamera alors sa troisième saison en Ligue 1.


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information