Alexandre Pissas, président du SDIS du Gard, vient de lancer un pavé dans la mare politique. Il a décidé de changer le mode de calcul de la cotisation annuelle des communes au service d'incendie et de secours. Pour certaines communes, la hausse est astronomique. Exemple à Aimargues.
Le président du SDIS du Gard décidait en septembre dernier de revoir le calcul des cotisations annuelles communales reversées au service départemental d'incendie et de secours 30. Un nouveau financement selon 4 critères.
- Le potentiel financier de la commune
- La population de la commune
- L'impact opérationnel sur la commune
- Le nombre d'investissement des pompiers sur la commune
A Aimargues, en Petite-Camargue, ce nouveau mode de calcul n'est pas du goût du maire. Et lors du conseil municipal, début octobre, une motion a été votée, par 21 voix pour et une seule abstention, contre la hausse de ces cotisations annuelles.
Dans cette commune du canton d'Aigues-Mortes, de 5.500 habitants, cette cotisation passera de 126.000 à 259.000 euros... Soit une hausse de plus de 103% en 8 ans.
Le conseil municipal d'Aimargues ne remet pas en cause le travail des pompiers. Mais il est contre la décision politique de cette hausse imposée sans concertation par les SDIS 30.
Afin de ne pas subir cette augmentation de cotisation, Jean-Paul Franck, le maire, envisage avec d'autres premiers magistrats gardois concernés d'envoyer un courrier au président du SDIS. Voire d'intenter un recours juridique.
Alexandre Pissas, président du SDIS du Gard, vient de lancer un pavé dans la mare politique. Il a décidé de changer le mode de calcul de la cotisation annuelle des communes au service d'incendie et de secours. Pour certaines communes, la hausse est astronomique. Exemple à Aimargues.
•
©F3 LR