Comme chaque été, les incendies menacent. Par mesure de précaution, des sapeurs-pompiers patrouillent quotidiennement, prêts à intervenir rapidement en cas de départ de feu.
Un temps chaud et sec : les pompiers le savent, un incendie peut se déclarer n’importe quand. Sur les hauteurs de Gajan dans le Gard en ce moment, la température dépasse facilement les 40°C. Aussi les patrouilleurs de la DFCI, Défense de la forêt contre les incendies, restent-ils sur le qui-vive.
Pour l’heure, la garrigue est encore verte. Le printemps pluvieux a favorisé le développement de la végétation, et lorsque tout sera sec, le risque de propagation des incendies sera multiplié.
"La végétation risque de devenir très combustible, note Christophe Chantepy, chargé de la forêt à la direction départementale des territoires et de la mer. Cette végétation, c’est une propagation pour le feu de forêt qui effectivement nous inquiète et c’est pour ça entre autres qu’on accentue le volet prévention et surveillance en été."
Chaque jour, 26 patrouilleurs parcourent 170 kilomètres, aux aguets. En cas de départ de feu, ils sont en mesure d’intervenir rapidement, grâce aux 600 litres d’eau qu’ils transportent.
"Ça peut paraître beaucoup mais c’est vraiment pas beaucoup pour attaquer un feu, souligne Pierre Longé. Ça va juste nous permettre de stopper un départ de feu ou de limiter la propagation, mais après on va avoir besoin des collègues."
Et pour un feu de grande ampleur, il y a l'artillerie lourde, comme ce dispositif appelé DIP, détachement d'intervention préventif, en attente dans une position stratégique.