En proie à la délinquance, le quartier Pissevin à Nîmes avait été le théâtre de la mort tragique de Fayed à l'été 2023. La présence de forces de polices supplémentaires, voulues initialement par le ministre de l'Intérieur, a été prolongée d'un mois à la demande de la préfecture.
Une information confirmée par la préfecture du Gard. Elle avait demandé au ministère de l'Intérieur de prolonger la présence de policiers supplémentaires sur le quartier Pissevin à Nîmes.
Ces unités mobiles supplémentaires resteront donc sur place jusqu'au 31 janvier, a confié la préfecture. Ce sont au total 60 policiers, dont des CRS, qui se relaieront sur le terrain. "Leur mission est avant tout d'apporter une présence et de rassurer la population. Ils effectuent des contrôles et calment des situations tendues", affirme la préfecture du Gard. Leur présence pourra éventuellement être prolongée à la fin du mois de janvier.
Plusieurs drames et fusillades à Pissevin
Le quartier est en proie aux trafics de drogues. En août dernier, le jeune Fayed, 10 ans, était la victime collatérale d'une fusillade. Deux jours plus tard, un homme de 18 ans était également tué par balles. Le lendemain, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'était déplacé à Nîmes dans le quartier Pissevin, classé quartier de reconquête républicaine depuis 2018.
Le 25 novembre dernier, c'est un autre jeune homme d'une vingtaine d'années cette fois qui était poignardé.