Les gilets jaunes ont maintenu la pression toute la nuit au niveau du rond-point d’Aimargues, dans le Gard. Une cinquantaine de manifestants s’est relayée pour bloquer cet axe stratégique, mais à la tombée du jour des tensions se sont fait sentir.
Ce rond-point stratégique d'Aimargues, dans le Gard est occupé depuis ce samedi 17 novembre cinq heures du matin.
Un rond-point stratégique
Ce rond-point constitue un axe stratégique puisqu'il relie la RN 113 Lunel-Nîmes à l'autoroute A9, mais aussi Aimargues à Gallargues-le-Montueux. Toute la journée de samedi, le blocage s'est fait dans une ambiance bon enfant.
Nous avons laissé un accès aux pompiers, aux infirmiers, aux ambulances, aux gendarmes et aussi aux personnes en situation délicate. Donc l’entente est très bonne avec les gendarmes, confiait samedi Virgine Roux, une manifestante.
Des tensions dans la nuit
Seulement à l'approche de la nuit, des tensions se sont fait sentir.
"Ça s’est un peu dégradé, on s’est fait menacer, j’ai failli me faire renverser par une voiture en essayant de guider des gens qui étaient bloqués confie une manifestante."
Malgré ces tensions, les bloqueurs sont toujours en place ce dimanche au petit matin, et ils comptent rester toute la journée.
Lever du jour, la bonne humeur revient
A midi, la bonne humeur est revenue, une des calèches de la fête votive du Cailar, dans le Gard a rejoint le mouvement.
A l'heure du déjeuner, les manifestants ont cuisiné des grillades sur le site bloqué du rond-point.
D'autres blocages "des gilets jaunes" sont prévus ce dimanche 18 novembre, dans la région.