Mesure plutôt rare, une école de Nîmes accueillant 340 enfants a été fermée en urgence ce jeudi matin. Enseignants et élèves du groupe scolaire Léo Rousson se plaignent d'allergies depuis le début de la semaine. Des analyses sont en cours.
Portes closes ce jeudi matin et vendredi, et classes délocalisées pour les plus de 340 enfants de maternelle et primaire du groupe scolaire Léo Rousson de Nîmes. Les premières plaques suspectes sont apparues lundi sur la peau de 15 élèves et de 6 enseignants. Des boutons rouges, des signes d’irritation ou d’allergie cutanée. dont l'origine reste encore à déterminer.
La mairie attend les résultats des analyses.
Des travaux sont en cours dans des locaux mitoyens du groupe scolaire, d'anciens logements de fonctions destinés à devenir des salles de classe. Il s'agit d'un chantier de désamiantage. Certains parents se demandent s'il n'est pas la cause de ces allergies.
Les élèves ont été déplacés dans d'autres établissements et le seront encore ce vendredi.
Mesures d’identification de la cause de ces phénomènes
La ville de Nîmes a été alertée mardi de ces phénomènes. Elle précise son action dans un communiqué.
"Dès connaissance de ces troubles, des mesures de l’air ont été effectuées par la direction de la Santé et de l’Hygiène, dirigé par un Médecin, et la direction des Bâtiments scolaires de la Ville. Les résultats révèlent de faibles traces de benzène utilisé dans des solvants mais sans être de nature à provoquer de fortes réactions. L’ensemble des personnels, agents d’entretien et même riverains (chantier sur le domaine public) interrogés pour connaître d’éventuels changements dans les pratiques ou travaux sur le secteur n’a pas donné d’informations.
De plus dans le cadre plus large de travaux de transformation d’anciens logements de fonction en salles de classe, un chantier de désamiantage (immédiatement stoppé) a également fait l’objet en tout premier lieu de mesures de l’air particulières (intérieures et extérieures) qui se sont avérées négatives (à noter que ce matériau n’est pas allergène).
De même des relevés ont été effectués sur le chantier de réfection du plafond du préau situé sous les classes concernées (transformation des installations électrique d’éclairage sur plafond de lambris) là encore sans résultats.
Les classiques causes de ce type de situation ont été interrogées de principe (chenilles processionnaire, plutôt mars/avril), ambroisie (août/octobre), Cupressacées pouvant être impliqués dès janvier (cyprès), toute négativement.
Une enquête est menée auprès des médecins traitants du secteur lesquels n’ont pas été confrontés à des patients aux réactions similaires. Par ailleurs l’ARS, sollicitée (et associée dès le début de l’épisode allergène), a également confirmé l’absence de signalements dans le quartier.".
Information des parents d’élèves
Pour toute information complémentaire, les parents peuvent contacter la direction de l’Education de la ville de Nîmes, au 04 66 70 80 51 ou au 04 66 70 80 40.