Ce lundi 27, les 72 étaliers des halles de Nîmes ont adressé une lettre au maire de Nîmes demandant à être reçus avant le 12 avril. Ils demandent à être associés à la rénovation des halles et craignent d'être de simples "variables d'ajustement" du projet.
Les étaliers des Halles de Nîmes viennent d'envoyer un courrier au maire, Jean-Paul Fournier, pour s'assurer qu'ils seront bien associés totalement au projet de rénovation des halles. Un projet mené avec la SOCRI-REIM, qui gère la Coupole. Les 72 étaliers veulent eux être totalement associés aux réflexions.
"Nous sommes d'accord pour que les halles soient modernisées, notamment de manière technique comme pour l'assainissement ou refaire les allées. Mais nous ne connaissons pas le projet réel et n'y sommes pas associés. Nous n'avons pas eu de réunion avec la mairie depuis juin 2022", explique Vincent Vergne, artisan Fromager et représentant du collectif.
Et ce manque d'information leur fait craindre des Halles aseptisées et qui leur ferait "perdre leur âme, les Halles, c'est toute une ambiance ! " poursuit-il.
Rester sur place
Dans ce courrier, les étaliers expliquent qu'ils n'envisagent pas de quitter les Halles, "non par crainte d’en être définitivement chassés, mais parce que leur fermeture représenterait un véritable cataclysme économique pour les commerçants et acteurs d'un centre-ville déjà moribond".
La mairie envisagent de délocaliser 35 d'entre eux sur la Place Saint-Charles le temps des travaux.
Leur demande est "qu’aucun d’entre nous ne soit écarté, ni pendant la phase des travaux, ni à la réouverture des Halles rénovées."
Et Vincent Vergne de rajouter : "Nous préférons rester sur place, même si le réaménagement dure plus longtemps, afin de préserver notre activité. "
Les étaliers réclament donc d'urgence "la réunion promise avec la mairie, au plus tard d’ici le 12 avril prochain".
"Au-delà des étaliers, nos 350 salariés et nos clients ont légitimement besoin de certitude à l’annonce d’un calendrier d’exécution proche de la fin de notre concession", concluent-ils, dans l'attente d'une réponse du maire de Nîmes.