Face aux inondations qui dévastent la ville de Derna au nord-est de la Lybie, la France envoie un hôpital de campagne. Les pompiers du Gard et la Sécurité civile sont sur le départ. Sur place, les ravages ont fait plus de 2 300 morts, selon un bilan provisoire.
Depuis plusieurs jours, la Lybie est victime d'inondations dévastatrices. Alors pour venir en aide à la population, la France a décidé d'engager l’ESCRIM, Élément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale.
Cet ESCRIM, c'est un hôpital modulaire mobile utilisé en cas de catastrophe naturelle ou sanitaire. Il avait d'ailleurs été déployé lors du tremblement de terre qui avait touché la Turquie et la Syrie en février 2023.
Prévenus hier de leur départ, les pompiers du Gard n'ont pas été surpris par cette demande : "on était déjà en pré-alerte avec le tremblement de terre Maroc", confie le lieutenant-colonel Jacques Pagès.
Un hôpital et 46 personnes
Cette fois-ci, "nous partons avec un hôpital en format flash, à savoir un hôpital un peu plus réduit pour permettre un déploiement plus rapide", explique le lieutenant-colonel Jacques Pagès.
46 personnes seront sur place pour tenir cet hôpital de campagne : 21 sapeurs-pompiers du Gard et 25 militaires de la sécurité civile de Brignoles.
Premier départ
Un échelon de reconnaissance est parti dans la nuit de mardi à mercredi "afin d'identifier les besoins directement sur le terrain et de déterminer à quel endroit l'hôpital va s'implanter".
Un premier départ a lieu de Nîmes en fin de matinée ce mercredi 13 septembre. 1/3 des effectifs s'envoleront donc depuis Istres dans l'après-midi.
Le reste des effectifs procédera à la fin de chargement du matériel avant de rejoindre la Lybie jeudi 14 septembre.