Après s'être vu refuser sa pancarte par la sécurité du stade de football des Antonins à Nîmes, Malon, un jeune supporter de 7 ans, a finalement été consolé et bien gâté par son joueur préféré. Kelyan Guessoum, défenseur central du Nîmes Olympique, est allé à sa rencontre à la fin du match.
De la déception à la consécration. Le 15 août dernier, le petit Malon, 7 ans, se rendait avec son père au stade des Antonins à Nîmes, dans le Gard, dans le cadre de la première journée du championnat de National de football. L'occasion pour lui de voir son joueur préféré : Kelyan Guessoum, défenseur central du Nîmes Olympique, qui affrontait ce soir-là le FC Martigues.
Malon admire tellement le joueur qu'il a tenté le tout pour le tout en venant au match avec une pancarte "Guessoum, ton maillot, stp <3". Mais, arrivé au niveau des équipes de sécurité, le petit garçon va se voir refuser l'entrée, à moins qu'il laisse sa pancarte à l'extérieur. Le règlement intérieur de la structure interdit en effet "tout document, tract, badge, insignes ou banderoles" à l'intérieur, ainsi que "tout objet pouvant servir de projectile".
Le père du petit garçon s'est indigné sur X (anciennement Twitter). C'est sans son accessoire fétiche que son fils a dû assister à la rencontre.
Cadeau inespéré
Dépité, le jeune garçon va en plus assister à un match nul (1-1). Mais surprise après le coup de sifflet final. Informés de la situation, Kelyan Guessoum et Frédéric Bompard, le coach de l'équipe, ont invité l'enfant sur le terrain pour lui remettre un présent qu'il n'espérait plus : le maillot, floqué du numéro 2, du joueur franco-algérien.
Malon est aux anges et retrouve instantanément le sourire, de même que son père. "Vous avez fait un enfant heureux ce soir", a-t-il tweeté quelques jours plus tard.
La sécurité critiquée par les supporters
Le cas de ce petit fan n'est pas isolé. Plusieurs supporters se sont plaints de s'être vu refuser l'entrée du stade avec des articles extérieurs, ce qui n'était pas le cas, selon eux, de leurs homologues de l'équipe adverse.
"La sécurité nous a empêchés de rentrer notre bâche, symbole sacré indissociable de notre présence au stade, ainsi que tout notre matériel nécessaire pour animer notre tribune", dénoncent sur Twitter les Gladiators Nîmes 1991, qui souhaitent engager une procédure juridique contre le stade prochainement. "On prive des enfants de leurs pancartes adressées aux joueurs. Par contre, les supporters martéguaux, eux, ont pu rentrer leurs bâches et agiter leurs drapeaux sans encombre."