"J'étais dans le flou total donc ça me soulage", le syndrome des ovaires polykystiques pris en charge au CHU de Nîmes

Le syndrome des ovaires polykystiques est peu connu mais très répandu. Les patientes sont souvent en errance de diagnostique. Pour remédier à cela, un parcours de soin complet est proposé au centre hospitalier de Nîmes.

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Il touche 10 à 15% des femmes. Pourtant, il a fallu attendre des années à cette trentenaire avant d’entamer un diagnostic pour le syndrome des ovaires polykystiques.

"J'étais dans le flou total, donc oui cela me soulage. De mettre un mot sur mes symptômes et surtout d'avoir ensuite un traitement adapté", confie Charlotte Roux, patiente.

Ce jour-là, elle a rendez-vous pour une échographie. Car les ovaires polykystiques se distinguent entres autres par un nombre important de follicules.  

Des symptomes qui apparaissent dès l'adolescence

"Et là, il sont tellement nombreux qu'ils n'arrivent pas à se décider lequel va ovuler chaque mois, donc il reste tous bloqués, en début de cycle et vous pouvez ne pas avoir vos règles", explique la médecin. 

Absences de règles, acné, pilosité… Des symptômes qui apparaissent dès l’adolescence. Tout comme des difficultés à perdre du poids. La prise en charge doit être pluridisciplinaire. Un parcours de soin a donc été créé au CHU de Nîmes. 

"C'était plus compliqué parce que je devais expliquer aux patientes de faire une échographie à droite, une prise de sang à gauche. C'était aussi en lien avec le cycle parfois, on les envoyait aussi voir les diététiciennes, donc c 'est vrai que  pour les patientes cela faisait de multiples rendez-vous. Là, l'avantage, c 'est que l'on a tout sur place", détaille le Dr Julie Nobre, gynécologue. 

"C'était plus compliqué parce que je devais expliquer aux patientes de faire une échographie à droite, une prise de sang à gauche. C'était aussi en lien avec le cycle parfois, on les envoyait aussi voir les diététiciennes, donc c 'est vrai que  pour les patientes cela faisait de multiples rendez-vous. Là, l'avantage, c 'est que l'on a tout sur place", détaille Dr Julie Nobre, gynécologue. 

Dr Julie Nobre,

gynécologue

Un parcours complet 

Pour rendre ce parcours possible, deux services travaillent en partenariat. 

"C'est un syndrome auquel les endoctrinologues s 'interessent depuis de nombreuses années parce qu'il y a un contexte métabolique très important. Et de plus en plus, on arrive à travailler avec les gynécologues qui sont impactés par le côté infertilité",  déclare le Dr Anne-Marie Guedj, Chef de service des maladies métaboliques endocriniennes.

C'est un syndrome auquel les endocrinologues s'intéressent depuis de nombreuses années parce qu'il y a un contexte métabolique très important. Et de plus en plus, on arrive à travailler avec les gynécologues qui sont impactés par le côté infertilité

Dr Anne-Marie Guedj,

Chef de service des maladies métaboliques endocriniennes CHU Nîmes

Pour le moment, un traitement curatif pour ce syndrome n’existe pas. Le traitement actuel aide à gérer les symptômes et à réduire la survenue de complications.

En général, le traitement du syndrome des ovaires polykystiques comprend des règles hygiéno-diététiques en vue d’une perte de poids -par exemple de l’exercice physique, un régime alimentaire équilibré- et des médicaments.

Le centre hospitalier de Nîmes est le seul à proposer ce parcours de soin en Languedoc et Roussillon.

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