Un ressortissant britannique de 39 ans, est jugé depuis le 18 décembre, par la Cour d’appel d’Avignon pour l'agression sexuelle et le meurtre d'une mère de famille qui faisait du jogging, en 2013 à Nîmes. Un crime pour lequel il a écopé de 30 ans de réclusion criminelle en 1ère instance.
Place, ce vendredi à l'interrogatoire de Robert Plant. L'accusé a expliqué qu'il tente de se souvenir chaque jour de ce qu'il s'est passé mais reste dans la même position qu'en première instance : il dit "ne pas se souvenir ou alors que partiellement des faits".
Des explications ?
La belle-soeur de la victime est venue à la barre dire à quel point c'était une mère de famille pleine de vie et de joie. "Aura-t-on un jour des explications", a lancé pleine d'émotion, la dame à la barre.L'homme est accusé du meurtre sanglant d'une Nîmoise en 2013.
Hier, des proches de l'accusé étaient venus à la barre. Ils ont brossé le portrait d'un homme "calme, non violent, doux et gentil"
Ce portrait tranche avec la violence des faits qui lui sont reprochés. Pour éclairer la cour, un psychiatre est venu expliquer comment Robert Plant aurait basculé dans un état pathologique au moment du meurtre et serait resté dans cet état depuis.
Le discernement de l'acccusé aurait été altéré au moment des faits selon les psychiatres qui ont défilé à la barre.
Jugement altéré ?
"Tout ce qui fonde l'accusation se réduit comme peau de chagrin et on se pose une vraie question: cet homme qui se trouve dans le box est-il responsable des actes qu'il a commis" explique Me Jérôme Bouriscan, avocat de Robert Plant."Nous savons déjà du dossier que l'altération du jugement a été reconnue, c'est une possibilité impossible à entendre pour les proches de la victime", rétrorque Me Béatrice Lobier-Turpin, avocate de la partie civile.
En 2017 Robert plant avait déjà été condamné à 30 ans de réclusion crimielle pour le meurtre et l'agression sexuelle de la mère de famille.
Le verdict sera rendu dans la soirée.