Les premiers fruits sont cueillis depuis le début de la semaine dans le sud-est du Gard à Saint-Gilles ou à Beaucaire. Conséquence de la sécheresse, les cerises seront plus rares donc plus chères.
Perchés sur leurs échelles, les saisonniers s'activent pour récolter les cerises. Jusqu'à 10 kilos par heure en moyenne. "Cela varie selon les arbres, s'ils sont plus ou moins chargés", explique une employée agricole.
Aidés par la sécheresse
Dans le sud du Gard à Saint-Gilles ou Beaucaire, où elles sont récoltées, les fruits sont en retard d'une dizaine de jours cette année. "Elles sont d'un aspect très brillant, sans éclatements, elles sont de très bonne qualité, sans défauts. La sécheresse nous a vraiment aidés", précise David Sève, arboriculteur et Président de la Fdsea du Gard.
Production divisée par deux
Une sécherresse bénéfique, ce qui n'est pas le cas des températures. Si la qualité est au rendez-vous, la production est en baisse. "Nous pensons que c'est la conséquence de l'été très chaud l'an passé. Comme l'induction (les fleurs) appraissent l'année d'avant, nous avons par conséquent peu de cerises cette année, soit plutôt une demi-récolte cette année", ajoute Dévid Sève.
10 à 12 € le kilo
Dans le département voisin du Vaucluse, la récolte peut encore attendre. "Il y en a quelques unes, elles sont belles mais pas de grosses quantités", ajoute Jacques Pecoul, Arboriculteur et maraîcher à Orange. Sur les quatre tonnes attendus, l'arboriculteur espère en récolter seulement 500 kilos. Là aussi, c'est le résultat de plusieurs éléments perturbateurs : "Nous avons eu des vents très forts pendant la floraison, pas de pollinisation d'abeilles", indique Jacques Pecoul.
La rareté des fruits déterminant le prix, il pourrait atteindre de 10 à 12 euros le kilo, à la vente au détail.
Ecrit avec Alexandre Rozga.