En fin de semaine, le SDIS 30 a multiplié les interventions de secours après un accident de la route. Les chocs frontaux seraient plus nombreux le weekend. Et parmi les victimes, les personnes âgées d’une trentaine d’années semblent surreprésentées.
Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 février, les sapeurs-pompiers du Gard sont intervenus à quatre reprises sur les routes départementales. notamment à Beaucaire, Vestric et Candiac ainsi qu’à Allègre les Fumades.
À chaque fois, le SDIS 30 s’est attelé à secourir les victimes. Le bilan de ces interventions est lourd : une personne est décédée des suites d’un choc frontal. Neuf autres sont blessées, dont deux dans un état grave voire critique. Face à cette situation, les secouristes gardois appellent à la prudence.
Recrudescence des accidents graves le weekend
“La semaine a été plutôt calme. Mais dès vendredi, on a noté des accidents graves avec des blessés qui nécessitent une prise en charge à l'hôpital”, résume ce dimanche la communication du SDIS 30. “Il y a eu deux accidents avec choc frontal à forte cinétique. Pour chacun de ces accidents, "il y a eu une victime en urgence absolue qui a été évacuée par hélicoptère”, précisent les secours.
Les routes sont-elles plus accidentogènes le weekend ? Selon les observations menées par les sapeurs-pompiers du Gard, force est de constater que “les interventions sur des accidents de la route se concentrent surtout le weekend”. “Il y en a aussi le reste de la semaine, mais moins”, indique le SDIS 30.
Des trentenaires impliqués
Autre observation notable relevée par les pompiers gardois, le nombre de jeunes conducteurs impliqués dans ces accidents est plutôt important. D’ailleurs, ces derniers jours, les personnes secourues par les sapeurs-pompiers du Gard sont principalement âgées d’une trentaine d’années. “C'est vraiment la particularité de ces trois derniers accidents”, insiste le SDIS 30, qui affirme que “les victimes étaient toutes trentenaires”. Notamment un motard de 30 ans, tué à la suite d’un choc frontal avec un véhicule.
On peut penser que c’est parce que c‘est une population qui travaille, qui rentre à la maison après le boulot.
Communication du SDIS 30
À ce stade, aucun élément ne permet aux secours d’expliquer pourquoi cette catégorie de la population semble surreprésentée dans les accidents de la route. “On peut penser que c’est parce que c‘est une population qui travaille, qui rentre à la maison après le boulot, et avec la fatigue…”
Mais les secours du SDIS 30 restent prudents et rappellent que ce ne sont que des suppositions. “On ne connaît jamais vraiment toutes les raisons. Ce sont les enquêtes de police qui vont les déterminer. Toutes les hypothèses sont possibles. On peut tout extrapoler“.