Suspendu depuis le 12 juillet dernier, le train des primeurs entre Perpignan et Rungis devrait reprendre du service le 1er novembre. Mais en attendant, 37 wagons frigorifiques sont stockés au centre de triage de Nîmes et 30 autres doivent les rejoindre. Les cheminots craignent la mort de la ligne.
Simple escale ou terminus pour les wagons du train des primeurs ? La question se pose et inquiète les cheminots.
37 wagons frigorifiques qui assuraient jusque là, le transport des fruits et légumes entre Perpignan et Rungis, sont entreposés depuis mardi matin au centre de triage de Nîmes-Courbessac. Et une trentaine d'autres devrait les rejoindre ce mercredi.
Officiellement, ce matériel SNCF est stocké en attendant la reprise de la ligne de fret vers le 1er novembre, comme promis par la ministre des Transports Elizabeth Borne mi-juillet et comme confirmé par le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.
Mais les cheminots, eux, craignent un aller sans retour.
Une nouvelle réunion sur l'avenir de ce train est prévue le mois prochain afin de trouver une solution économiquement pérenne. En cas de suppression définitive de la ligne, ce sont près de 25.000 camions de plus qui se retrouveraient sur les routes chaque année.