Des commerçants du centre-ville de Nîmes viennent de créer un collectif et d'écrire au maire. Car les nouvelles règles de stationnement ne leur conviennent pas. Leur chiffre d'affaires s'en ressent.
Une des rues commerçantes de Nîmes, rue Général Perrier. Peut- être la plus sinistrée avec ses 12 magasins fermés. Rien qu'à côté de cette boutique de chaussures et de vêtements. Depuis quelques mois. Ce sont ni plus ni moins de 6 confrères du gérant qui ont baissé le rideau. Conséquence directe de la fuite des consommateurs du centre-ville. Autre conséquence et non des moindres. 18 emplois ont disparus.
La fuite du centre ville
"J'ai perdu 40% d'entrées en cinq ans dans mon magasin et du coup j'ai perdu 30% de mon chiffre d'affaires sur les trois dernières années," regrette Jean-Pierre Nayrolles, commerçant.
Les commerçants des rues de l'écusson nîmois tirent la sonnette d'alarme. Le centre-ville se désertifie. Leur constat est alarmant. Des magasins fermés. A vendre ou à louer. Et pas grand monde chez ceux qui restent ouverts. En cause selon eux, entre autres, la nouvelle tarification des horodateurs. Ils ont donc créé un collectif. Ils sont désormais 300 et ont écrit à la mairie.
Trois propositions
"On a trois propositions à faire: déplafonner le système des trois heures 30, offrir une heure gratuite par jour de stationnement ét éventuellement deux heures le samedi car c'est la journée phare pour le commerce, " demande Audrey Garcia, représente du collectif des commerçants de l'Ecusson.
Jean Paul Fournier est conscient des problèmes rencontrés par les commerçants nîmois. Il pense que la fréquentation va remonter au cours de l'été grâce notamment au Jeudis de Nîmes, des concerts et de l'arrivée massive des touristes. Néanmoins, le maire est prêt à faire des concessions mais la décision ne pourra pas être votée en conseil municipal avant le mois de septembre.
A l'agonie
Selon le collectif, certains commerçants nîmois sont à l'agonie. Et ne pourront pas attendre le début de l'Automne. Ils pourraient mettre la clé sous la porte. Si rien n'est fait avant.
Des commerçants du centre-ville de Nîmes viennent de créer un collectif et d'écrire au maire. Car les nouvelles règles de stationnement ne leur conviennent pas. Leur chiffre d'affaires s'en ressent.
