Ce lundi 19 octobre, la police procéde à une perquisition chez un habitant de Nîmes. Les forces de l'ordre pensaient arriver chez un islamiste radicalisé, c'était en fait un catholique intégriste dénoncé par sa femme pour se venger de violences conjugales.
Quelques jours après le terrible attentat qui a coûté la vie au professeur Samuel Paty, de nombreuses perquisitions étaient organisées, ce lundi matin partout en France, chez des personnes ayant publié des messages de soutien à l'assassin.
À Nîmes, c'est dans ce cadre que les policiers pensaient être contactés par une habitante, comme l'explique le Procureur de la République, Éric Maurel :
Une femme victime de violences conjugales a contacté les forces de l'ordre en indiquant que son mari était un islamiste radicalisé et qu'il possédait illégalement des armes à son domicile.
Dénonciation calomnieuse
Très vite, les policiers se rendent au domicile de l'homme en question, mais à leur arrivée surprise... L'individu n'est pas vraiment un djihadiste mais plutôt un catholique intégriste. De plus, il possède bien des armes, mais tout à fait légalement.Résultat, deux procédures sont ouvertes : la première pour violences conjugales et la deuxième pour dénonciation calomnieuse à l'encontre de la femme.