Première corrida de la feria de Nîmes : les aficionados expliquent pourquoi ils continuent à y assister

Ce vendredi 16 septembre 2022, les arènes de Nîmes ont été animées, dans la soirée, par la première corrida de la feria. L'occasion pour les passionnés d'expliquer pourquoi ils assistent encore à ce qu'ils considèrent être un spectacle.

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Trois "toreros" ont affronté chacun deux taureaux ce vendredi 16 septembre, sous les yeux de plusieurs centaines de personnes. 

La feria des vendanges bat son plein à Nîmes depuis la veille. Dans les arènes, le public a répondu présent pour assister à la première corrida de la feria. Pourquoi les aficionados sont-ils toujours aussi nombreux ? Éléments de réponse. 

"Les taureaux sont beaux"

Nicolas assiste à des corridas depuis qu'il est enfant. Il assure admirer les taureaux.  

On ne vient pas voir les toreros, on vient voir les taureaux. Les toreros sont des faire-valoirs, ils sont là pour nous faire voir à quel point les taureaux sont beaux. Et c’est là (dans l'arène, ndlr), qu’ils sont le plus beaux puisqu’ils peuvent s’exprimer ici dans le combat.

Nicolas, passionné de corrida

Chaque "combat" dure en moyenne une demi-heure. Un lapse de temps pendant lequel l'animal est poussé à bout, dans une mise en scène très codifiée… appréciée des spectateurs.

"La beauté du geste"

Le public vient aussi voir "la beauté du geste". Un passionné explique : "il faut que le toréador, avec son poignet, arrive à bien tourner sa cape, pour bien faire venir le taureau et bien le guider. Il ne faut pas que le taureau soit trop loin de la cape ni dans la cape".

Et quand le taureau est tué, le public retient son souffle. Comme dans une pièce de théâtre, sauf que la scène est bien réelle. 

"C’est une tragédie parce qu’il y a toujours une mort", explique un spectateur, "mais derrière, c’est un art ancestral et ce sont des bêtes qui sont combatives."

"On ne cherche pas la boucherie"

Les aficionados considèrent cet affrontement comme un spectacle, comme de l'art. C'est le cas de Francis, qui assiste à des corridas depuis l'âge de 5 ans. 

On ne vient pas chercher la boucherie. Ça dépend des taureaux, ça dépend des toreros, ça dépend de beaucoup de choses. Mais c’est un art. C’est tout un tas de trucs. Et des gens avant moi, comme Jean Cocteau par exemple, ont toujours décrit la corrida.

Francis, passionné de corrida

Chaque année, 200 corridas sont organisées dans une quarantaine de villes de France. Régulièrement, cette manifestation est attaquée devant les tribunaux par les défenseurs de la cause animale.

Ce samedi 17 septembre 2022, les pro et les anti corrida ont prévu de manifester quasiment à la même heure, devant les arènes de Nîmes. 

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