Le procès s'est ouvert aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Nîmes. 10 personnes comparaissent pour proxénétisme. Le réseau s'étendait sur toute la région d’Avignon à Perpignan et exploitait au moins 17 prostituées.
Ce mercredi 19 décembre, le procès de 10 personnes s’est ouvert au tribunal correctionnel de Nîmes. Ces personnes sont impliquées dans un réseau de proxénétisme qui aurait exploité au moins 17 prostituées, depuis les trottoirs de Nîmes et d’Avignon et jusqu’aux bords de la route de Béziers et Narbonne.
Les compagnes se prostituaient
Ces activités de prostitution impliquaient les compagnes de ces roumains. Tous sont originaires de la région d’Arad, située à l’est du pays.
L’enjeu du procès est de savoir si l’on peut parler de proxénétisme alors que ces femmes étaient consentantes. Seule, l’association nationale, équipe d’action de proxénétisme national s’est constituée partie civile.
Il n’y a personne parmi les prostituées qui a porté plainte ou qui a trouvé les services de polices pour se plaindre, confie l’avocat maître Jean-Marie Richard, l’avocat des deux principaux prévenus.
L’audience devrait s’achever vendredi soir, la décision pourrait être mise en délibéré.