C'est une affaire de home-jacking d'une extrême violence qui est jugée devant la Cour d'Assises du Gard. Dans le box des accusés, deux hommes soupçonnés d'avoir séquestré et torturé l'ancien patron du supermarché Leclerc de Nîmes et sa compagne, fin janvier 2014.
C'est un procès digne d'un mauvais film d'horreur qui s'est ouvert lundi à Nîmes devant la Cour d'Assises du Gard.
Les faits remontent à janvier 2014... un calvaire et 3 heures de violence
Ce mardi soir là, le directeur de l'hypermarché Leclerc de Nîmes et sa compagne sont agressés à leur domicile du quartier de la Tour Magne, par 2 individus.
A la recherche d'un coffre-fort qui n'existe pas, les 2 malfaiteurs armés, cagoulés et gantés, les rouent de coups, les ligotent et les aspergent de javel et de soude caustique. Leur calvaire va durer plus de 3 heures.
Les deux malfrats repartent avec des bijoux, des cartes bancaires, et les clés des véhicules du couple.
Sous le choc, les 2 victimes sont transportées au service des grands brûlés de l'hôpital de la Conception à Marseille. Tous deux sont brûlés au 3ème degré sur de nombreuses parties du corps.
Mais dans cette affaire horrible, la culpabilité des deux accusés fait débat.
La Cour s'est donnée 3 jours pour déterminer le rôle et l'implication des 2 accusés dans cette affaire. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
C'est une affaire de home-jacking d'une extrême violence qui est jugée devant la Cour d'Assises du Gard. Dans le box des accusés, deux hommes soupçonnés d'avoir séquestré et torturé l'ancien patron du supermarché Leclerc de Nîmes et sa compagne, fin janvier 2014.
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©F3 LR
Le témoignage des victimes marque la 2ème journée d'audience du procès
Face à la Cour, les sanglots dans la voix, l'ancien patron de l'hypermarché Leclerc et sa compagne égrainent les actes de torture et de barbarie qu'ils ont subis. Tabassés, ligotés, bâillonnés, brûlés à la soude caustique et à l'eau de javel, le couple nîmois revit, à la barre, son calvaire….
22 bidons de détergents sont déversés sur leurs corps lors de cette agression.
Dans le box, les deux accusés, au lourd passé judiciaire, restent impassibles. Sur les faits, les jeunes délinquants continuent à clamer leur innocence.
Dans cette affaire, le dossier à charge est maigre. Pas de preuves tangibles et de multiples zones d'ombre dans l'enquête.
Reste pourtant un faisceau d'indices troublants qui pourrait interpeller les jurés sur la culpabilité des deux prévenus.
Le verdict est attendu mercredi dans la soirée.