Il est le père de l'une des victimes de Mohamed Merah. Son fils Abel est mort à Montauban, avec un autre militaire de son régiment, le 15 mars 2012. Pour Albert Chennouf, habitant à Manduel, près de Nîmes, ce procès devant les assises spéciales de Paris "n'est pas le mien."

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Le 15 mars 2012, un jeudi, vers 14h10, trois militaires du 17ème régiment du génie parachutiste de Montauban sont devant le distributeur de billets de la Caisse d'Epargne, en face de leur caserne. Un homme s'approche après avoir garé son scooter. Il tire et tue deux militaires, le sapeur-parachutiste Mohamed Legouad et le caporal Abel Chennouf, achevé alors qu'il est à terre. 

Il est le père de l'une des victimes de Mohamed Merah. Son fils Abel est mort à Montauban, avec un autre militaire de son régiment, le 15 mars 2012. Tué par Mohamed Merah. Pour Albert Chennouf "ce procès n'est pas le mien."



Mohamed Merah tuait au nom du jihad un autre militaire, un enseignant et trois enfants d'une école juive avant d'être tué à son tour par la police: le procès de son frère Abdelkader, accusé de "complicité", s'est ouvert lundi devant les assises spéciales de Paris dans un climat tendu.

C'est le procès de la justice. une mascarade pour se donner bonne conscience


"Ce procès n'est pas le mien. ce n'est pas le nôtre. C'est le leur. C'est le procès de la justice. une mascarade pour se donner bonne conscience," affirme Albert Chennouf. "Je trouve que le box est bien vide. Il manque les politiques." 
Il est le père de l'une des victimes de Mohamed Merah. Son fils Abel est mort à Montauban, avec un autre militaire de son régiment, le 15 mars 2012. Pour Albert Chennouf, habitant à Manduel, près de Nîmes, ce procès devant les assises spéciales de Paris "n'est pas le mien."

Albert Chennouf, qui a écrit un livre sur son fils, a toujours considéré que Mohamed Merah aurait dû être mieux surveillé. Il a attaqué l'Etat devant le tribunal administratif de Nîmes pour faire reconnaître la faute des services de renseignement dans la surveillance de Merah.

Services de renseignement mis en cause


L'ancien responsable de l'ex-DCRI, Bernard Squarcini devait être entendu le 19 octobre,  Le « Squale », c’est son surnom, indique dans un courrier dont le président de la cour a donné lecture lors de l’appel des témoins. que son statut dans une affaire consécutive à une plainte d’Albert Chennouf,  l'empêche de répondre aux questions de la Cour. Il préfère réserver ses propos au juge d’instruction qui instruit cette affaire. Maître Dupont-Moretti, avocat du principal accusé Abdelkader Merah, a demandé que l’on aille chercher Bernard Squarcini, son témoignage étant essentiel.

Des faits terribles


"Les faits sur lesquels nous allons nous prononcer sont terribles", a résumé d'emblée le président Franck Zientara en début d'audience. Dans une atmosphère déjà électrique entre défense et parties civiles, il a rappelé que les accusés sont "présumés innocents".



L'enjeu principal du procès sera de déterminer le rôle exact joué par Abdelkader Merah dans les tueries exécutées en solo par son frère Il est accusé d'avoir "sciemment" facilité "la préparation" des crimes de son frère en l'aidant notamment à dérober le scooter utilisé lors des faits.


A ses côtés, Fattah Malki, 34 ans, délinquant toulousain et ami de Mohamed Merah, se voit reprocher d'avoir fourni un gilet pare-balles, un pistolet-mitrailleur et des munitions, utilisés pour perpétrer les crimes.

Les deux hommes ont reconnu la matérialité des faits mais contestent avoir connu les intentions criminelles de Mohamed Merah. Son frère risque la réclusion criminelle à perpétuité, Malki, vingt ans de prison.
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