L’ancien patron du renseignement, dit « le Squale », et qui avait parlé de « loup solitaire » à propos de Merah, a écrit au président de la Cour d’assises spéciale, estimant ne pas pouvoir témoigner au procès Merah en raison de son statut de témoin assisté dans une autre affaire.
Viendra, viendra pas ? Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement français, proche de Nicolas Sarkozy, a écrit au président de la Cour d’assises spéciales qui juge l’affaire Merah jusqu’au 3 novembre, a indiqué ce dernier en ouverture du procès ce lundi.
Le « Squale », c’est son surnom, indique dans ce courrier que son statut de témoin assisté dans une affaire consécutive à une plainte d’Albert Chennouf, l’un des victimes de Merah, lui empêche de répondre aux question de la Cour. Il préfère réserver ses propos au juge d’instruction qui instruit cette affaire.
Une position qui a fait bondir autant les parties civiles que la défense au procès. Squarcini est le « théoricien » de la thèse du « loup solitaire » concernant Merah. Une théorie qui a montré ses limites, le procès étant d’ailleurs là pour établir la réalité des complicités dont a bénéficié Mohamed Merah.
Maître Dupont-Moretti, avocat du principal accusé Abdelkader Merah, a demandé que l’on aille chercher Bernard Squarcini, son témoignage étant essentiel.