La fédération nationale des sapeurs-pompiers de France vient de lancer une campagne de sensibilisation en lançons le hashtag "Touche pas à mon pompier". A Nîmes, de nombreuses agressions ont émaillé l'année 2017.
"Les agressions à répétition, la situation est intolérable. Ces hommes et ces femmes nous protègent au quotidien et pourtant ces dernières années, les agressions se multiplient," s'insurge la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
Elle lance quatre chantiers prioritaires:
- L'anonymat doit être garanti aux sapeurs-pompiers qui portent plainte après une agression, afin de les prémunir, ainsi que leurs familles, contre toute forme de représailles.
- Prévenir les violences en renforçant le lien de proximité avec la population.
- Renforcer la coordination des secours et des forces de sécurité au niveau de la formation comme en intervention.
- Renforcer les sanctions et surtout garantir leur application.
A Nîmes, les pompiers ont été plusieurs fois victimes d'agressions en 2017:
Le 11 décembre, des pompiers ont été agressés alors qu’ils étaient en intervention pour éteindre un feu de véhicule, dans le quartier du Chemin-Bas, à proximité de l’avenue du président Salvador Allende. Un équipage du centre de secours principal de Nîmes a été victime de plusieurs jets de pierres de grosse dimension. Il a dû se mettre en sécurité pour se protéger.
Le 14 novembre, un homme a été condamné à six mois de prison pour avoir agressé trois sapeurs-pompiers. Les faits remontent au 22 février dernier. Vers 20 heures, trois pompiers ont porté secours à un homme sur la voie publique. Arrivés sur les lieux, ils se sont faits insultés et ont été menacés par un ami de la victime, qui portait une arme.
Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre, un équipage de trois pompiers a été agressé par une vingtaine de personnes à la ZUP de Nîmes. Ils ont reçu des pavés et des cocktails Molotov sur le fourgon.