Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire dans le Gard, accuse la présidente de la région Occitanie de discriminer sa ville pour des raisons politiques. Le tribunel correctionnel de Nîmes a jugé sa plainte irrecevable.
Ce jeudi 14 décembre, le tribunal correctionnel de Nîmes a rendu son jugement : la citation directe de Carole Delga par le maire de Beaucaire pour discrimination est "irrecevable".
La présidente de la région Occitanie (PS) était assignée en justice par Julien Sanchez (FN) qui lui reproche de ne pas avoir signé le contrat de ville tel qu’il avait été validé par les élus gardois.
Mais la justice a estimé que la plainte du maire est irrecevable, car le conseil municipal extraordinaire au cours duquel l'élu frontiste a reçu mandat pour porter plainte a eu lieu le 19 avril 2016, soit avant la non-signature dudit contrat, et donc avant les faits reprochés.
Entre autres, le maire de Beaucaire accuse Carole Delga de discrimination parce qu’une ancienne friche SNCF, proche du centre-ville de Beaucaire, n’a pas été choisie pour accueillir le futur lycée général construit par la Région dans le Gard. C’est Sommières, trois fois plus petite et à l’autre bout du département, qui a été préférée. Un projet de centre de formation pour l'apprentissage a également été écarté.
L’audience de la présidente de région a eu lieu le 3 octobre dernier. Après l'annonce du délibéré ce jeudi, Julien Sanchez a déclaré qu'il ferait appel.