Naviguer lorsque l'on est handicapé. C'est possible sur un petit monocoque de 5m. Il peut accueillir un équipage de personnes valides ou non. Depuis 14 ans le constructeur gardois se bat pour faire reconnaître son bateau de régate. Objectif Paris 2024 pour les jeux paralympiques.
IL a l'allure d'un 12 mètres Jauge international, qui ont fait la grandeur de l'América's Cup.
Le capitaine Alain Inzelrac est aussi l'architecte du Neo, un dériveur destiné aux marins handicapés et valides.
Malgré sa taille réduite moins de 5 mètres, il embarque deux navigateurs.
Cela faisait longtemps que Fabrice Gakières attendait ce moment là."Quelle que soit la pathologie ou le handicap du navigateur qui est sur le bareau on parle d'équipage et on est deux personnes à s'occuper des manoeuvres du bateau, les réglages..." précise Alain Inzelrac, architecte naval Concepteur du Neo 495
Le marin breton tétraplégique depuis un accident de cheval va naviguer pour la première fois dans la baie d'Aigues Mortes à bord du Neo 495.
Un bateau qu'il connait bien pour l'avoir pratiqué sur l'Altantique.
C'est un bateau rapide.
On peut presque naviguer en smoking car il ne prend pas d'eau.
Les sensations d'un bateau de course
On a toutes les sensations que l'on peut retouver sur un bateau de course, sourit Fabrice Gakière Navigateur Neo 495.Après 14 ans d'existence, la grande nouveauté du néo c'est la barre à double commande.
Avec le Néo, Alain Inzelrac a inventé le concept de voile universelle qui permet à n'importe qui de prendre la mer et d'être autonome.
Primé
Primé à de multiples reprises, soutenu par les PME du Gard, le Neo rêve d'un destin olympique, d'une régate universelle au jeux de Paris en 2024.Un bateau occitan au jeux. Cela aurait belle allure.