Deux autres chiens ont été intoxiqués par du poison, mardi 14 mars, sur le site du canicross où trois chiens étaient déjà morts empoisonnés trois jours auparavant, lors d'une compétition canine. Le site restera interdit au public tant que les analyses n'auront pas indiqué la durée de toxicité du produit intentionnellement mélangé à des boulettes de viande.
Nouveau drame à Vauvert ce mardi : deux autres chiens ont été intoxiqués par du poison, sur le bassin de rétention qui accueillait un canicross dimanche, site pourtant interdit au public.
Selon les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Vauvert, "un riverain est allé promener ses chiens sur les lieux, malgré les nombreux panneaux d’interdiction installés sur place". L'un d'eux n'a pas survécu.
Une enquête ouverte
Dimanche dernier, quatre chiens avaient été empoisonnés lors du championnat de France de canicross, qui se déroulait sur un vaste parcours dans le secteur du chemin de Beauvoisin, sur la commune de Vauvert, dans le Gard.
Trois d'entre eux sont morts, mais le quatrième, un Husky transporté d'urgence dans une clinique vétérinaire de Montpelier, a pu être sauvé.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Nîmes pour actes de cruauté envers les animaux. Les auteurs de ces faits risquent jusqu'à cinq ans et 75.000 euros d'amende.
Le poison toujours actif
Sur le site, des morceaux de boulettes, vomis par les chiens ont été récupérés par les gendarmes. Le poison a été mélangé avec des boulettes de viande. Les analyses ADN sont parties ce jeudi matin vers un laboratoire spécialisé de Lyon, mais selon les enquêteurs, la personne qui a volontairement mélangé le poison avec la viande a probablement mis des gants et il y aurait donc peu d'espoir de parvenir à identifier quelqu'un.
Par ailleurs, les caméras de vidéo surveillance de la municipalité pourraient permettre à l'enquête d'avancer :
Toutes les vidéos des caméras de la ville sont en cours d’analyse, c'est un énorme travail car il faut les analyser une par une afin d’identifier un éventuel véhicule suspect.
Les enquêteurs de la Gendarmerie de Vauvert
En attendant, tant que la nature du produit toxique et sa longévité resteront indéterminées, le site restera fermé au public.