VIDEO. Deux chiens bientôt rendus à leur propriétaire malgré des soupçons de maltraitance, une association dénonce un retour chez leur "bourreau"

Ce mercredi, la gendarmerie du Gard a demandé le retour chez leur propriétaire de deux chiennes placées à la SPA de Nîmes suite à des soupçons de maltraitance. Une aberration pour l'association "One Voice" qui dénonce un retour chez leur "bourreau".

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Tout est parti d'une vidéo tournée dans le Gard le 28 mai dernier. On y voit un homme de dos en train de frapper violemment un chien. Le signalement, réalisé par un voisin, a débouché sur le placement des deux chiennes présentes dans le logement à la SPA de Nîmes.

Bien que le mis en cause sur la vidéo explique son comportement par une "correction" et nie toute maltraitance envers l'animal, les deux chiennes sont toujours prises en charge par la SPA de Nîmes et une enquête est en cours.

Mais alors que l'affaire est en passe d'être jugée, l'association "One Voice" est alertée par la SPA de Nîmes d'un possible retour des deux chiennes à la maison de leur propriétaire. "La gendarmerie de Calvisson exige que la SPA de Nîmes les restitue, alors même qu’une enquête est en cours", s'étonne l'association.

Selon One Voice, les gendarmes ont expliqué à la SPA que les deux chiennes, Peppa et Kailye, sont en réalité la propriété de la compagne du mis en cause et que, par conséquent, elles doivent lui être rendues. "Peu importe pour les autorités de savoir que les deux victimes canines vont réintégrer la même maison que leur bourreau", regrette l'association One Voice.

"Si ce n'est pas un document officiel du tribunal, rien n'oblige la SPA à rendre les chiens à son propriétaire", stipule Jessica Lefèvre-Grave de l'association One Voice.

Deux plaintes déposées

La SPA de Nîmes a déposé une plainte pour faire la lumière sur cette affaire et une deuxième plainte a été déposée par l'association One Voice. Pour l'heure, les deux chiennes sont toujours prises en charge par la SPA de Nîmes. L'association demande "leur confiscation définitive", dans un communiqué mais aucune décision officielle n'a été rendue.

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