Vitres cassées, peinture sur les murs, six jeunes interpellés après d'importantes dégradations dans un centre social du Gard

Six jeunes ont été interpellés après les dégradations commises dans un centre social du Gard. En avril dernier, ils avaient cassé des vitres, vidé des extincteurs et jeté de la peinture sur les murs du bâtiment. Ils seront convoqués prochainement devant le tribunal pour enfants.

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Les gendarmes du Gard révèlent, sur leur page Facebook, avoir interpellé six jeunes, responsables des dégradations commises dans un centre social situé à Marguerittes, petite commune de 8500 habitants, en avril dernier. Le montant des dégâts avait été estimé à 12 000 euros.

"En 30 ans de travail auprès des jeunes, je n'avais jamais vu ça". Huit mois après les faits, le directeur du centre socioculturel Escal de Marguerittes (Gard) est toujours ému en pensant aux dégradations commises : "quand on a visité les lieux, on avait les larmes aux yeux", raconte David Dumas. "Ils étaient rentrés en cassant les vitres avec des cailloux", détaille le directeur de l'établissement. "Ils avaient ensuite pris la peinture des enfants qu'ils avaient projetée sur les murs".

12 000 euros de dégâts

Vitres cassées, murs salis, extincteurs vidés mais aussi mobilier et électroménager détruits, les dégâts avaient été chiffrés à 12 000 euros. Le centre social avait dû fermer ses portes à quelques jours seulement du début des vacances de Pâques.

La brigade de Marguerittes a rapidement pu identifier l'un des auteurs, mineur. "La poursuite des investigations permettra d'identifier ses cinq complices qui, entendus, ont reconnu les faits", précisent les gendarmes du Gard. Tous devraient être prochainement convoqués pour répondre de leurs actes devant le tribunal pour enfants.

Si le souvenir des dégradations est encore douloureux, le directeur du centre social se souvient aussi de l'élan de solidarité qui avait suivi. En seulement trois jours, le bâtiment avait été entièrement nettoyé, les vitres remplacées et les murs repeints. Les salariés et les services techniques de la ville avaient reçu pour cela le renfort d'une quinzaine de bénévoles. Le centre avait pu rouvrir dès le premier jour des vacances.

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