Le militant qui était installé depuis fin août dans un arbre devant le ministère de la Transition écologique a mis fin à son action ce mercredi. Il voulait empêcher l'abattage de platanes dans la ville de Condom dans le Gers. Les arbes ont été abattus.
Le militant écologiste Thomas Brail, perché depuis fin août sur un platane face au ministère de la Transition écologique, a mis fin mercredi à son action, après avoir échoué à empêcher l'abattage d'arbres dans sa ville de Condom (Gers).
Je ne vois pas de raisons de rester vu que les arbres sont tombés,
a déclaré Thomas Brail, précisant être redescendu dans la matinée du platane où il vivait perché "depuis 28 jours", assuré grâce à un système de cordages et dormant dans un hamac.
Plus tôt, la municipalité de Condom avait fait abattre les 16 platanes de Condom pour lesquels se battait Thomas Brail, dans le cadre d'une opération de réaménagement d'allées dans le centre.
Un important dispositif policier a été mis en place pour procéder à cet abattage.
Le maire, Gérard Dubrac, a défendu le caractère "irréprochable" du projet. Préparé "en toute transparence" avec une concertation locale et "validé par tous les services de l'Etat", le chantier avait commencé en février avec l'abattage de 18 marronniers.
Ces arbres, sur le total des 86 ornant la promenade, avaient été jugés "dangereux ou à surveiller et sans avenir" par l'Office national des forêts, a affirmé le maire.
"Tous ces arbres étaient sains, sauf un", a pour sa part affirmé Thomas Brail un grimpeur arboriste de 45 ans, qui dénonce une atteinte au code de l'environnement.
Déjà monté dans un arbre à Condom pour défendre son point de vue, mais aussi à Mazamet, dans le Tarn, M. Brail entend poursuivre son combat en se mobilisant cette fois contre une coupe prévue de 80 platanes longeant près d'Albi (Tarn) un axe routier en voie d'élargissement.