La Préfecture du Gers, alerte sur de nouvelles zones du département, contaminées par la grippe aviaire. Cet épisode est particulièrement virulent. 53 communes sont concernées.
Une nouvelle zone réglementée vient d'être mise en place dans le département du Gers, pour lutter contre "l’influenza" ou grippe aviaire. Ce virus hautement pathogène est une maladie animale infectieuse très contagieuse qui affecte les oiseaux, mais qui n’est pas transmissible à l’homme.
Stabilisation à l'ouest...
Dans l'ouest du département du Gers, l’épizootie de grippe aviaire tend à se stabiliser grâce aux mesures de protection prises : abattages préventifs et interdiction de remise en place imposées dès la fin du mois de décembre 2021.
Une remise en production devrait être permise rapidement dans ces zones.
Et nouveaux foyers dans le sud...
Si la situation se calme à l'ouest, de nouveaux foyers sont apparus récemment au sud du département dans l’Astarac. 53 communes sont concernées autour de Mirande.
Afin d’éviter la propagation du virus dans cette zone épargnée jusqu’ici, il a été décidé de la mise en place d’une Zone Réglementée Supplémentaire, ZRS, sur plusieurs communes. Cette mesure vient compléter le dispositif de lutte contre l'épidémie de grippe aviaire en vigueur dans le département : dépeuplement et mise en place de zones de protection et de zones de surveillance autour des foyers.
ZRS ?
Dans un communiqué daté du mardi 1er mars, la Préfecture du Gers précise que cette ZRS, la zone réglementée supplémentaire, est rendue nécessaire du fait de la particulière virulence du virus et de sa vitesse de propagation qui pourrait menacer une importante zone de production.
Cette ZRS permettra de bloquer pendant 8 jours tous les mouvements d’animaux, à l’exception des abattages, pour contenir la diffusion éventuelle du virus et d’assurer la surveillance des élevages de la zone. Dans un second temps, les mouvements seront à nouveau autorisés sous conditions puis, si la situation sanitaire se stabilise, la zone pourra être levée.
Au-delà de ces mesures pour les élevages, il est nécessaire de maintenir une extrême vigilance et de respecter strictement les mesures de protection, et de déclarer sans délai toute suspicion aux autorités sanitaires. Il est ainsi impératif de respecter la mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours.
Pour rappel, la consommation de viande, foie gras et œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles, ne présente aucun risque pour l’homme.