Gers : une enquête de L214 condamne le broyage de poussins dans un couvoir de l'Isle-Jourdain

Avec une nouvelle vidéo à l'appui, le collectif de défense des animaux L214 boucle une enquête concernant le broyage de milliers de poussins dans un couvoir du Gers. L'association va porter plainte contre l'entreprise incriminée.

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Une nouvelle vidéo choc, pour dénoncer le sort réservé à des milliers de poussins broyés quelques instants après leur naissance.

Le collectif L214 dénonce ces agissements dans une enquête à charge contre le couvoir Caringa Sud-Ouest, filiale du groupe Maïsadour. Selon l'association de défense des animaux, "le couvoir livre environ 300 000 poussins dans différentes exploitations agricoles de poulets élevés pour la viande. Une partie des poussins qui naissent dans ce couvoir sont triés en fonction de leur sexe car certains élevages ne souhaitent recevoir que des mâles ou, inversement, que des femelles."

Directement vers une broyeuse

Dans la vidéo publiée sur la page Youtube de L214, les images montrent les poussins délaissés placés sur un tapis roulant les envoyant directement vers une broyeuse pour les éliminer.

Le collectif a été alerté par une source interne au couvoir qui souhaite rester anonyme. "Les images datent du mois de novembre 2022. Après analyse de notre part, nous les diffusons dans la foulée" explique Sébastien Arsac, co-fondateur et directeur des enquêtes de L214.

Le broyage, comme le gazage des poussins en couvoirs "est toujours d'actualité, malgré leur interdiction dans la filière des poules pondeuses en 2023. Mais cette loi contient beaucoup de dérogations, et on est très loin" d'une interdiction complète dans toutes les filières voulue par l'association.

Reste qu'au vu des images récupérées par L214, "nous allons porter plainte auprès du tribunal d'Auch, selon l'article 521-1 du code pénal." Cet article condamne le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

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