Quelques jours après la découverte de cas de grippe aviaire dans le Tarn, le Gers et les Hautes-Pyrénées, les consommateurs n'ont pas changé leurs habitudes. C'était le cas au marché de Gimont, dans le Gers, dimanche matin.
A quelques semaines des fêtes, c'est traditionnellement le rendez-vous à ne pas manquer...
Les grasses matinées de Gimont, une tradition de plus de 60 ans, attirent touristes et consommateurs en masse. Et la découverte de nouveaux cas de grippe aviaire dans la région n'y change rien.
Les producteurs sont assez agacés d'entendre parler du retour du virus mais les acheteurs, eux, ne semblent nullement inquiets. Ils sont attirés même par d'éventuelles bonnes affaires.
A plus ou moins 36 euros le kilo, les prix sont légèrement à la baisse par rapport à l'an dernier à la même période. Malgré tout, certains producteurs constatent un ralentissement des ventes. Ce qu'ils mettent davantage sur le compte de la crise économique que sur une hypothétique peur des consommateurs.
Après le vide sanitaire, la production de foie gras devrait baisser de 25% en 2016. Les producteurs attendent beaucoup des fêtes : 80 % du chiffre d'affaires de la filière, en effet, se font les deux derniers mois de l'année.
Voir ici le reportage de Delphine Gérard et Juliette Meurin, de France 3 Midi-Pyrénées :