Plusieurs centaines de personnes, parents d'élèves, personnels et enseignants, se sont rassemblés devant le collège Léo Larguier de La Grand-Combe dans le Gard. Un collège cadenassé comme les 4 écoles de la commune pour protester contre le projet de la sortir du "Réseau d'éducation prioritaire".
La mobilisation est forte et quotidienne à la Grand-Combe, ancienne cité minière et ouvrière du Gard. Après avoir fait le siège de la sous-préfecture hier, les parents en colère ont décidé de bloquer les établissements scolaires pour se faire entendre. Les accès au collège et aux écoles ont été verrouillés et les cours suspendus pour la journée. Parents d'élèves et personnels des établissements scolaires entendent ainsi protester contre une mesure annoncée et redoutée : le re-découpage du "réseau d'éducation prioritaire" ( REP) dont la Grand-Combe serait exclu. La nouvelle carte doit être validée cette semaine par le Ministère de l'éducation nationale.
Le déclassement affecterait les moyens pédagogiques
Sortir de REP signifierait perdre des moyens ce qui est impensable pour les manifestants et les élus du canton. Ils redoutent une coupe de 40% dans le budget pédagogique du collège et la fin de la scolarisation des élèves de 2 ans en raison de la baisse des dotations en postes d'enseignants. Tout cela reviendrait à créer un "ghetto" interprête Patrick Malavieille, le maire communiste de l'ancienne cité minière au chômage record dans le département. La mobilisation va crescendo.
Patrick Malavieille interviewé dans le 12/13 du 9 décembre.
Le reportage de France 3 Pays Gardois dans le 19/20