Selon le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, la situation évolue dans le bon sens. Dans certains départements, les palmipèdes pourraient être réintroduits dans les élevages de certains départements à la fin du mois de mai.
Le nombre de nouvelles suspicions de grippe aviaire étant en net recul ces 2 dernières semaines laisse augurer l’extinction prochaine de l’épizootie, selon le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll.Le ministère envisage désormais la reprise d’activité dans les départements touchés. "D'ores et déjà la remise en place des gallinacés est possible dans les zones réglementées stabilisées, moyennant le respect de conditions sécurisées telles que le maintien en bâtiment pendant une durée minimale de 4 semaines et l’examen sanitaire des animaux" précise le ministère. A ce jour, cette reprise de la production des poulets est possible dans 536 communes.
Pour les palmipèdes, le ministre a distingué deux zones géographiques :
- les départements les moins touchés (départements 12, 79, 81, 82 et partie Est du département 32) : les remises en place seront possibles rapidement après la levée des zones de surveillance.
- les départements où l’épizootie a été de grande ampleur (31, 32, 40, 64 et 65) : un arrêté ministériel sera pris pour encadrer les conditions de remises en place après une période de vide sanitaire.
4 millions de volatiles (environ 1,7 million de volailles et 2,3 millions de canards) avaient dû être abattus dans le sud-ouest en raison du virus H5N8.
En (ex)-Midi-Pyrénées, durement frappée par ce nouvel épisode de grippe aviaire, les acteurs de la filière entendent ces nouvelles avec soulagement. Même si l'inquiétude est forte quant à l'état des trésoreries. Car si l'état prévoit d'indemniser la filière, les éleveurs ne reçoivent que maintenant le solde des aides de la crise de 2016. Pour faire face, beaucoup ont dû emprunter.
Voir le reportage d'Olivier Faissolle et Jack Levé, de France 3 Occitanie :