Aeroscopia inauguré à Blagnac

Le musée aéronautique Aeroscopia, temple riche de 80 pièces venant de collectionneurs passionnés comme du géant industriel Airbus, a été inauguré
mardi après-midi à Blagnac, aux portes de l'usine A380. Le musée ouvre au public ce mercredi.

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"Il a fallu près de 30 ans pour que le rêve devienne réalité" et que la réplique de l'avion de Louis Blériot, qui traversa la Manche en 2009, côtoie sous une même nef un Concorde et le premier des Airbus l'A300 de 1972, explique le maire de Blagnac Bernard Keller (PRG), à la veille de l'ouverture du musée Aeroscopia au public prévue mercredi.


Ce projet qui fait le pendant du musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, a couté 21,5 millions d'euros en financements publics et privés. Blagnac a apporté 8,45 millions, Toulouse Métropole 5, Airbus 3,5, la Région Midi-Pyrénées 2,7 et le département de Haute-Garonne 1,6 million.

La faillite de l'entreprise initialement chargée du toit du hall d'exposition a retardé l'inauguration d'un an. La charpente métallique toute en courbes et recouverte d'une peau en zinc donne une légèreté remarquable à l'ensemble, un fuselage long de 140 mètres, large de 72 m et haut de 23 m. 

Le premier Concorde y a fait son entrée en mars 2014 suivi de l'A300, et d'un Super Guppy, l'avion cargo qui, avant l'actuel Beluga, transportait les tronçons d'Airbus d'une usine à l'autre. Une vingtaine d'autres avions plus petits les ont rejoints, certains suspendus comme l'avion de Blériot, d'autres posés au sol, telle la réplique du Morane-Saulnier de Roland-Garros vainqueur de la Méditerranée en 1913, ou un Mig 15 soviétique de la guerre froide.
A l'extérieur sont déjà placés une Caravelle et un deuxième Concorde, aux couleurs d'Air France, celui qui fit le dernier vol en juin 2003 vers Toulouse.

"Un A400M de transport militaire, le premier sorti des chaînes, devrait arriver avant l'été, ainsi qu'un A380 de présérie, dès qu'on aura coulé une base en béton pour supporter le géant", assure Jacques Rocca, directeur d'Airbus Heritage, département du groupe créé pour préserver les symboles de son histoire. Toutes sortes d'autres appareils civils et militaires seront exposés à proximité, apportés par les associations regroupées dans "Terre d'envol".

Une passerelle entre deux ères

L'agencement du hall devrait permettre dès mercredi aux visiteurs de circuler par une passerelle de l'aile delta du Concorde à celle de l'A300B, réaménagé à des fins pédagogiques. Le musée se veut aussi passerelle entre l'ère des pionniers de l'aviation il y a un peu plus de 100 ans et celle des nouveautés d'Airbus. "Ce n'est pas un musée Airbus, mais nous sommes fiers de montrer l'arbre généalogique de l'aéronautique toulousaine", souligne le maire de Blagnac, ancien d'Aerospatiale, le partenaire français des débuts d'Airbus.

Le musée comprend aussi un centre de documentation, une fresque historique de 58 mètres et des ilôts thématiques, valorisant notamment "le savoir-faire des métiers de l'aéronautique auprès des jeunes", ajoute M. Keller, soulignant qu'une convention a été passée avec le rectorat pour développer les visites scolaires.

Selon Laurence Calmels, directrice générale de Manatour, gestionnaire du musée, 120.000 visiteurs sont attendus en 2015 et 150.000 dans six ans. La visite du musée coutera 11,50 euros à un adulte (+ 3,5 euros pour une visite guidée) ou 23 euros pour une visite couplée avec l'usine A380, selon l'exploitant.

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