Les contaminations au Covid-19 pulvérisent record sur record, y compris en Occitanie. Les admissions en réanimation stagnent, les hospitalisations grimpent et les décès atteignent des records. Il y a eu 90 morts du Covid en Occitanie, en seulement 4 jours.
Le pic de l'épidémie de cette nouvelle vague Covid-19 est très attendu, mais il ne semble pas encore atteint ce mercredi 26 janvier. Au contraire. Les contaminations continuent de suivre une ascension fulgurante, y compris en Occitanie.
En France il y avait un demi-million de nouveaux cas positifs en 24h mardi soir, un record. Du jamais vu. Dans notre région, la Haute-Garonne affiche même le taux d'incidence (avec 5005 cas pour 100 000 habitants) le plus élevé du pays.
Selon le dernier bulletin de l'ARS Occitanie publié le 25 janvier 2022, la circulation virale reste très forte dans notre région, avec des taux d'incidence qui sont au plus haut depuis le début de l'épidémie.
Des hospitalisations en hausse
L'Agence régionale de santé confirme que cette flambée impacte fortement l'activité hospitalière. 2294 personnes étaient hospitalisées à cause du Covid-19 mardi 25 janvier, soit 94 de plus qu'il y a 4 jours.
Des services de réanimation qui tiennent le choc
Grâce à une vaccination massive de la population, et la moindre virulence du variant Omicron, les services de réanimation en revanche encaissent le choc, pour le moment, de cette 5ème vague. Le nombre d'admissions stagne dans ces services.
Mardi 25 janvier, 355 personnes étaient admises en soins critiques à cause du coronavirus, soit une de plus qu'il y a 4 jours. En revanche un chiffre qui interpelle, c'est la forte hausse du nombre de décès.
Mais des décès en hausse
90 malades atteints d'une forme grave du Covid-19 sont morts en Occitanie en seulement 4 jours. Un chiffre jamais atteint en 2021 comme on peut le voir sur le graphique ci-joint.
Espoir d'un ralentissement épidémique ? Si les chiffres ne corrèlent pas cette donnée pour le moment, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Europe, Hans Kluge a estimé, dimanche 23 janvier, “qu’il était plausible que l'Europe se rapproche de la fin de la pandémie".
Après la vague Omicron, “il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité”, a-t-il déclaré. Mais il est encore trop tôt pour annoncer le passage dans une ère endémique. "Endémique signifie (...) que l'on peut prévoir ce qui va se passer, ce virus a surpris plus d'une fois. Nous devons donc être très prudents", a prévenu Hans Kluge.