Un an après le casse très mystérieux du Crédit Agricole de Bessières (Haute Garonne) avec son tunnel de 30 mètres creusé pour accéder à la salle des coffres, le réalisateur toulousain Pascal Jardel s'inspire du fait divers pour préparer un long métrage sous la forme d'"un polar environnemental"
Le mystère demeure entier. Plus d'un an après le casse du Crédit Agricole de Bessières, son tunnel de 30 mètres de long patiemment creusé et parfaitement étayé pour accéder à la salle des coffres, sa centaine de coffres ouverts et son magot estimé à plus de 2 millions et demi d'euros, les auteurs restent introuvables.Et pendant que les gendarmes poursuivent leur enquête, des cinéastes s'intéressent au braquage de Bessières. Un peu comme pour le casse d'Albert Spaggiari à la Société générale de Nice en 1976 qui avait inspiré le film "Les égouts du paradis" la société Dream Life Cinéma est en train de boucler un tour de table de 4,2 millions d'euros pour produire "Insondable", un long-métrage que doit tourner en 2016 à 80 % en Midi-Pyrénées (à Bessières et Toulouse) mais aussi à Paris, en Angleterre et à Abu Dhabi l'acteur et réalisateur toulousain Pascal Jardel.
Le scénario, dans lequel les rôle principaux son tenus par des femmes, s'inspire du casse spectaculaire découvert le 18 mars 2014 au matin par les salariés de l’agence du Crédit Agricole de Bessières. C'est le point de départ d'un polar environnemental à suspens avec au coeur de l'intrigue des documents extrêmement compromettants que les cambrioleurs sont venus chercher.
Pascal Jardel a déjà commencé les repérages à Bessières et à Cahors où est prévu le tournage de quelques séquences du film à partir de septembre 2016. Si tout se passe bien, "Insondable" devrait sortir sur les écrans en 2017.