Trois mois de lutte des riverains et des associations ont eu raison du projet d'implantation à Noé (Haute-Garonne), à proximité d'un collège, d'un site de transit et de regroupement des déchets dangereux en provenance de 13 départements limitrophes.
La multinationale allemande Remondis jette l'éponge. Par lettre du 2 juin 2015, le président de sa branche française a informé la préfecture de la Haute-Garonne qu'il renonçait au projet d'implantation à Noé d'un centre de stockage de déchets dangereux, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Haute-Garonne et de la mairie de Noé.
La multinationale ne louera donc pas à un transporteur routier le hangar de 1600 m2 situé à proximité d'un collège qu'elle destinait à accueillir des tonnes de déchets dangereux en provenance de 13 départements limitrophes. Du coup, le sous-préfet de Muret a mis fin à l'enquête publique, entamée le 29 mai et qui devait se poursuivre jusqu'au 25 juin 2015.
Remondis ne donne pas les raisons de son abandon, mais ce projet avait suscité contre lui une très forte mobilisation de la population, des élus et de plusieurs associations, au nombre desquelles le "collectif Déchets dangereux à Noé non merci" et "Terre Nette Longages".