Selon nos confrères de France-Bleu Toulouse, qui publient cette information, les dégradations sur les tombes du cimetière de la commune de Haute-Garonne, qui avaient ému jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, pourraient simplement avoir été provoquées par le vent.
C'est le Président de la République lui-même qui avait révélé l'information le 18 février dernier dans un communiqué publié par l'Elysée : des tombes avaient été profanées dans le petit cimetière de Saint-Béat, commune de 400 habitants, au sud du département de la Haute-Garonne.
Deux semaines plus tard, les choses sont moins évidentes : interrogée par nos confrères de France-Bleu Toulouse, Cécile Deprade, la procureure de la République de Saint-Gaudens en charge de l'enquête, indique que ce sont les conditions météo, des coups de vent, qui pourraient être à l'origine des dégradations sur les tombes.
La magistrate indique que les autres pistes notamment celle d'un acte volontaire sont toujours explorées mais qu'elles ne donnent rien. Elle va d'ailleurs demander par réquisition à Météo-France les vitesses de vent enregistrées dans le secteur entre le 12 et le 18 février, date de découverte des dégradations.
Au moment de la découverte, la France était toujours sous le coup d'une vive émotion, liée à la profanation volontaire (et avérée) d'un cimetière juif en Alsace.