Ce lundi, les dossiers d'offre de reprise de Mory Ducros, le numéro deux français du transport de colis, sont ouverts et répertoriés par le tribunal de commerce de Pontoise. L'entreprise a été placée en redressement judiciaire à la fin novembre.
C'est ce lundi que les dossiers d'offre de reprise de Mory Ducros, le numéro deux français du transport de colis, sont ouverts et répertoriés. L'entreprise a été placée en redressement judiciaire à la fin novembre.
Mory Ducros emploie 5 000 personnes, et 2 000 emplois supplémentaires dépendent de la société de messagerie via la sous-traitance. L'entreprise possède un important site à Bruguières, au Nord de Toulouse, qui emploie 130 personnes. Des salariés inquiets qui se sont mobilisés à l'annonce du redressement judiciaire.
Les offres seront alors transmises aux instances représentatives du personnel. Une période dite d'amélioration s'ouvrira ensuite, pendant laquelle les postulants pourront revoir leur copie. Jusqu'au rendez-vous décisif de la fin du mois, le 31 janvier, quand le tribunal désignera le ou les repreneurs de la société. Entre temps, un comité d'entreprise devrait être convoqué courant janvier.
On devrait alors en savoir plus, en particulier sur le nombre d'emplois que pense préserver chacun des repreneurs candidats.
Ce qu'on sait déjà
Arcole Industries, actionnaire principal de la société de transport Mory Ducros, en redressement judiciaire, a annoncé vendredi avoir déposé une offre de reprise, peu avant l'échéance du délai fixé par le tribunal de commerce de Pontoise. L'offre d'Arcole pour la société de messagerie "prévoit la reprise d'un réseau sur un périmètre national et la sauvegarde d'un nombre significatif d'emplois", affirme la société. Celle-ci se présente comme "une holding industrielle à capitaux français spécialisée dans la reprise et le redressement d'entreprises" en difficulté.
Le groupe rappelle que "les pouvoirs publics, totalement mobilisés pour la préservation de l'emploi, ont annoncé qu'ils soutiendraient les offres dont l'envergure est nationale", en mettant en place des "financements complémentaires".
Outre Arcole, trois autres repreneurs se sont manifestés, selon une source proche du dossier, sans avoir officialisé le dépôt de leurs offres.