Déjà victime d'une action des agriculteurs la semaine dernière, la députée LREM Corinne Vignon a découvert ce lundi que sa permanence avait été à nouveau prise pour cible. Des tags et des insultes ont été inscrits sur les murs extérieurs. La parlementaire va porter plainte.
« NTM », « Fuck System », « LREMerde », « Ne représante (sic) pas le peuple »…des slogans fleuris et des insultes ont été tagués dans la nuit de dimanche à lundi sur les murs de la permanence de Corinne Vignon, députée La République en Marche. Des inscriptions GJ (signature supposée des Gilets Jaunes) ou ACAB (signature supposée des milieux anarchistes) étaient apparentes. En juillet dernier, tout comme sept autres députés de la Haute-Garonne, la parlementaire a voté pour le CETA, ce traité de libre-échange controversé entre la France et le Canada.
Jeudi dernier, Corinne Vignon avait déjà été la cible d’une action coup de poing des agriculteurs de la FDSEA 31, vent debout contre la signature de ce traité. Les manifestants avaient monté des parpaings devant sa permanence toulousaine, alors que du fumier était déversé à Tournefeuille devant le bureau de Monique Iborra, sa collègue députée également signataire du oui au traité polémique. Cette fois, la deputée estime que son vote favorable au CETA n'est pas la cause de ce nouvel incident. Elle pense avoir été plutôt ciblée par des manifestants hostiles à la politique du gouvernement.
Les insciptions et les tags ont disparu après passage d'une société de nettoyage. Corinne Vignon envisage de porter plainte. Retrouvez un extrait de son interview réalisée par Lorenza Pensa.