Vous vous croyez en automne ? Un peu de patience. Le retour de la chaleur est annoncé pour la semaine prochaine et le contraste sera saisissant. Les températures pourraient dépasser les 40 degrés dans le Sud-Ouest.
Le thermomètre devrait s'affoler la semaine prochaine avec le retour de fortes chaleurs. Les températures vont grimper de 15 à 20 degrés dans le Sud-Ouest, atteignant par endroits plus de 40 degrés. L'été n'a pas dit son dernier mot.
Changement de temps radical
Difficile de croire que nous sommes encore en été depuis quelques jours. Avec 15 degrés le matin et 20 à 25 l'après-midi, le thermomètre a du mal à grimper et les températures restent en dessous des normales de saison. Le gilet ou le pull seraient presque de rigueur dans le Sud-Ouest.
Mais cette fraîcheur ne va pas durer au-delà de ce week-end. Un changement de temps radical se prépare pour la semaine prochaine avec le renforcement de l'anticyclone des Açores sur la France. Le pays sera placé sous un flux de sud. Une masse d'air chaud en provenance du Maghreb va remonter en direction du Sud-Ouest.
15 à 20 degrés de plus en 72h
Fini la sensation de froid. Nous risquons même de suffoquer. Car cet air chaud en provenance d'Afrique du Nord va littéralement faire s'envoler les températures. Tous les modèles s'accordent pour dire que le thermomètre devrait dépasser les 40 degrés par endroits dans le Sud-Ouest.
L’écart à la normale des températures de la masse d’air à 1500 mètres d’altitude, permet de mesurer l’ampleur du contraste. Pour le mercredi 9 août, un excédent pouvant dépasser les 10°C est modélisé au Sud-Ouest, soit une hausse de 15 à 20°C en 72 heures, alors que pour ce dimanche 6 août, la France sera encore 6 à 10°C en dessous les normales.
Il est encore un peu tôt pour connaître en détail la durée et l’intensité de cet épisode de fortes chaleurs. Elles devraient se prolonger sur le Sud en seconde partie de semaine prochaine. Plus globalement, Météo France prévoit un retour à un temps plus estival au moins jusqu’à la mi-août. Pour le reste du mois, "aucun scénario dominant ne se dégage pour l'instant".