Comme partout en France, les organisations syndicales montrent un front désuni, à Toulouse... Certaines défilent, d'autres font des rassemblements. Bref, c'est le retour des clivages. Pas sûr que les travailleurs s'y retrouvent.
Le cortège de la CGT, FSU et Solidaires est parti du Monument aux morts de Toulouse, en fin de matinée.
La CFDT et l'Unsa se rassemblent pour un pique-nique, devant le siège de la CFDT, à la Cépière.
Enfin, Force Ouvrière qui ne défile presque jamais le 1er mai, se réunit devant ses locaux, boulevard de Suisse à Toulouse.
Voilà qui ne va pas faciliter le comptage des manifestants pour les forces de l'ordre.
Voilà surtout qui n'est pas de nature à mobiliser les travailleurs...
Les divergences se cristallisent autour du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, "accord scélérat" pour la CGT et FO, une avancée pour créer des emplois, aux yeux de la CFDT.
Pour M. Berger la division était inévitable: "la CGT manifeste contre l'accord" sur la sécurisation du travail et "on n'allait pas manifester ensemble", a affirmé M. Berger.
Mais au moment où le nombre de chômeurs atteint un record historique (3,2 millions) et que les annonces de suppressions d'emploi se font chaque jour, la majorité des Français (57%) estime que la défense de l'emploi doit être le premier objectif des syndicats, selon un sondage CSA.
A Toulouse, le cortège des manifestants réunis à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires serait constitué de 3 000 à 5 700 personnes.