A Toulouse, "Ô la belle vie" vit à l'heure argentine

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"Ô la belle vie" nous emmène à Toulouse, vivre à l'heure argentine, avec plusieurs personnalités dont Maria Belèn Giachello pour qui le tango n’a plus aucun secret. ©Grand Angle / France Télévisions

"Ô la belle vie" nous propose une émission aux couleurs de l’Argentine, à la rencontre de celles et ceux qui, à Toulouse, s’attachent à faire vivre la culture de leur pays d’origine. Parmi eux, Fabian Ordonez, artiste, musicien et père des célèbres Big flo et Oli, Omar Hasan, ancien joueur de rugby, devenu baryton professionnel, mais aussi, Maria Belèn Giachello, une passionnée, pour qui le tango n'a plus aucun secret.

"Ô la belle vie" nous propose de découvrir l'Argentine à Toulouse, en compagnie de plusieurs personnalités, dont Maria Belèn Giachello, une experte du tango. Une danse qui a renforcé les liens entre l’Argentine et la ville rose, grâce à un Toulousain, devenu au début du XXème siècle, le roi du célèbre blues argentin. 

Carlos Gardel : le plus Argentin des Toulousains

Charles Gardès surnommé "El francesito" (le petit français) est né en 1890 à Toulouse à l’hôpital Saint-Joseph de la Grave. Un peu avant l’âge de 2 ans, sa mère Berthe Gardès, décide d’embarquer en direction de l’Argentine pour démarrer une nouvelle vie. Le pays d’Amérique Latine est à l’époque une terre d’accueil, réputée de deuxième chance, pour, notamment, les truands et les femmes comme Berthe, qui célibataires, subissaient l’opprobe populaire. 

C’est ainsi que Charles Gardès devint Carlos Gardel. 

Très jeune, Carlos Gardel commence à chanter sur les terrasses de cafés pour quelques deniers, ou plutôt, pesos.

Sa voix, ses rencontres, notamment avec le guitariste José Razzano, le propulsent sur le devant de la scène argentine. Très vite, tout s’enchaine : les tournées, le succès. "Il a écrit les plus belles heures du tango, l’a chanté, l’a dansé même" précise Sophie. En effet, avec lui, le genre musical, initialement instrumental, devient chanté.

Maria Bélen Giachello, experte du tango

Carlos Gardel devenu icône du genre, inspire encore aujourd’hui. Notamment une femme au tempérament exceptionnel qui est capable de convertir et d’embarquer toutes celles et ceux qui oseraient s’approcher d’un peu trop près;

Tout le monde peut danser. Moi, si vous avez envie, j’ai des chaussures qui vous attendent.

Maria Bélen Giachello, Argentine et passionnée de tango

Sophie et Omar Hasan, argentin, ancien joueur de rugby au Stade Toulousain, devenu baryton professionnel, poussent la porte de "La Maquina Tanguera". Dans la vaste salle, un orchestre joue sur une estrade pour accompagner Maria Belèn Giachello et son partenaire de danse, au son du piano, guitare et bandonéon.

L’ambiance est à la concentration, car si les premiers pas du tango ont été improvisés dans les rues de Buenos Aires à la fin du XIXème siècle, la danse a atteint aujourd’hui, un niveau de sophistication inégalée. 

Maria Bélen Giachello, née à Gualeguaychu en Argentine, en 1983, vit aujourd’hui à Toulouse. Très attachée à ses origines, elle prend un plaisir immense à partager et transmettre sa culture. Il y a 14 ans, elle a ouvert son espace culturel "La maquina Tanguera".

Le folklore argentin fait partie de son enfance, le tango, de sa vie. La jeune femme commence à danser à l’âge de 9 ans pour évoluer ensuite dans le théâtre, la comédie musicale et le chant. 

Une danse d'improvisation, sensuelle et complexe

Le tango est une danse d’improvisation, sensuelle et complexe. Une danse élégante, mais qui exige avant tout de danser avec…le cœur. Il raconte des amours déçues, mais aussi des réalités sociales. Pour l’homme, le costume était de mise. Pour les femmes, talons hauts et jupe fendue. Aujourd’hui les règles sont assouplies, mais les chaussures "tango" restent un incontournable.

Maria Bélen explique à Sophie un brin de jargon. Les innombrables figures du tango, comme le Ocho qui consiste à dessiner avec ses pas, un huit sur le sol, demandent des mois, voire des années de pratique pour être maitrisées. Motivés par l'énergie de leur professeur d’un jour, Sophie et Omar Hasan acceptent de se lancer dans la danse "Tous les points de contact ce sont des aimants qui vont faire que quand on danse, on devient un être à quatre jambes" explique Marie Bélen. Les musiciens s’installent. La musique commence…

"Ô la belle vie : "Toulouse à l'heure argentine". A voir le dimanche 2 avril 2023, à 12h55. Emission présentée par Sophie Jovillard. Réalisé par Elodie Bonnes. Une coproduction France 3 Occitanie et Grand Angle Productions.

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