L'académie de Toulouse est l'une des rares à dispenser des cours en langue des signes de la maternelle jusqu'au lycée

En France, certains établissements tentent d'intégrer les sourds dans des classes d'entendants grâce à des interprètes. A Toulouse, un système leur est entièrement adapté. De l'école primaire au lycée, les sourds et malentendants peuvent suivre leur scolarité en langue des signes française. 

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A l'école élémentaire Jean-Jaurès de Ramonville-Saint-Agne, au sud de Toulouse, les enfants sourds sont particulièrement intégrés. C'est l'une des rares écoles primaires de France à proposer des classes dispensées par des professeurs sourds, pour des élèves sourds.  

Sur les 194 élèves que compte l'établissement, 48 sont sourds. Dans la cour de récréation et lors d'un atelier hebdomadaire, enfants sourds et entendants communiquent et se comprennent. Tous les élèves suivent une scolarité normale, chacun dans sa langue. 
 

Un système rare en France


L'école élémentaire Jean-Jaurès reçoit des demandes de toute la France voire de l'étranger. L'établissement est contraint de refuser des candidatures.

Pour les parents d'élèves sourds, il est effet difficile de trouver des établissements qui accueillent leurs enfants. Il est surtout très difficile pour ces élèves de suivre une scolarité complète en langue des signes française (LSF). Seules quatre villes en France le permettent pour l'instant de la primaire au lycée : Toulouse, Lyon, Poitiers et Noisiel (77).
 

Et après le baccalauréat ?


Pour l'accès aux études supérieures, c'est plus compliqué. Sur les 86 000 étudiants des trois universités toulousaines, 114 sont sourds.

En France, seulement 5% des bacheliers sourds poursuivent leurs études. L'Etat les aide en leur finançant une partie des frais d'interprète. Une infime compensation, comparée aux dépenses réelles nécessaires pour la traduction de tous les cours. 

EN VIDEO / Le reportage de Martin Vanlaton et Laurence Boffet : 
 
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