Témoignages. Après des accusations d'agressions sexuelles, le Parti communiste 31 est en plein tempête. Des affaires maintenues sous silence jusqu'aux révélation d'une ancienne membre des Etudiants communistes. Lola assure avoir lancé l'alerte à l'époque des faits.
Des baisers forcés, des attouchements, des SMS à caractère sexuels, voilà ce que de jeunes militantes encore mineures auraient subi de la part d'un cadre des jeunesses communistes de Haute-Garonne. L'affaire a été révélée par le journal Le Monde.Des témoignages recueillis en 2017 par Lola alors secrétaire fédérale des étudiants communistes. La jeune femme alerte la direction du Parti à plusieurs reprises mais l'agresseur est simplement réprimandé. La jeune femme affirme que d'autres cas d'agressions ont été passés sous silence.
Une attitude qu'elle dénonce aujourd'hui au micro de Sophie Pointaire et Frédéric Desse
Aucune plainte n'a été déposée à ce jour. Une situation qui s'explique par la crainte des victimes.
Par la voix de son secrétaire fédéral, la direction du parti communiste de Haute-Garonne se défend d'avoir volontairement minimisé les faits et couvert les agissements d'un camarade.
De son côté, le représentant des Jeunes Communistes 31, Assan Lakehoul reconnait le caractère grave de ces accusations et assure que "le premier message que nous voulons envoyer aux victimes est celui-ci : « nous vous croyons et nous vous soutenons. » Nous allons tout mettre en place pour tirer au clair ces affaires, rajoute-t-il, notamment en mettant en place des dispositifs pour que les victimes puissent être accompagnées et que leurs témoignages puissent être entendus de manière anonyme, si elles le souhaitent, et que leurs paroles soient respectées et écoutées."