Ce vendredi 14 janvier, la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Toulouse a rejeté la nouvelle demande de remise en liberté du mari de Delphine Jubillar, l'infirmière tarnaise disparue depuis le 16 décembre 2020.
Cédric Jubillar restera donc en prison. Ce vendredi 14 janvier, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse a une nouvelle fois rejeté la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, mari de Delphine Jubillar disparue depuis le 16 décembre 2020.
Suspecté du meurtre de sa femme, il a été placé en détention depuis le mois de juin dernier. Un meurtre qu'il continue de nier. Depuis le départ, avec ses avocats, il clame son innocence.
Lors de l'audience du mardi 11 janvier, ses avocats avaient réaffirmé l'innocence de leur client, estimant à nouveau que les preuves de sa culpabilité manquaient pour justifier son maintien en détention.
Une nouvelle audition de Cédric Jubillar le 11 février
A l’issue de l’audience de mardi, qui s’est tenue à huis clos, le procureur général avait requis le maintien en détention de Cédric Jubillar. Aux yeux de la justice, durant la nuit de la disparation de sa femme, son comportement a été jugé inadapté.
Ce maintien en détention est aussi motivé par le fait que des actes de procédure et d'enquête doivent encore se dérouler très prochainement, notamment une nouvelle audition du plaquiste de 34 ans, prévue en février.
" Je prends acte de la décision qui est en grande partie motivée par le fait que, l'avant veille de l'audience, nous avons reçu une convocation pour une nouvelle audition prévue le 11 février. La Cour a souhaité s'assurer de la comparution de Cédric Jubillar lors de cette audition en ordonnant son maintien en détention ", a expliqué Maître Jean-Baptiste Alary, avocat de Cédric Jubillar.
Une audition au cours de laquelle il sera notamment question des propos rapportés par un ancien codétenu, qui affirme avoir obtenu des aveux de Cédric Jubillar quant au meurtre de sa femme.
Les magistrats ont donc suivi l'avis du parquet. Cédric Jubillar restera en détention, à l'isolement, à la maison d'arrêt de Seysses.