Le numéro vert mis en place par la gendarmerie de Haute-Garonne il y a deux mois avec la diffusion d'un portrait-robot d'un suspect est désormais "suspendu". Les enquêteurs ont reçu une centaine d'appels. Il faut maintenant traiter la masse d'information ainsi collectée.
Un des appels reçus par la cellule spécialisée de la gendarmerie dans l'affaire du meurtre de Patricia Bouchon, a conduit ces enquêteurs sur une piste qualifiée à ce moment-là de "sérieuse", mais qui s'est finalement révélée infructueuse.
Les autres appels au numéro vert lancé le 15 octobre dernier, une centaine, sont désormais à traiter : recouper les informations, procéder aux vérifications.
Prolongé un mois par le juge d'instruction en novembre, le numéro vert a été suspendu ce 15 décembre 2013, deux mois après son lancement. Le nombre d'appels avait considérablement diminué et surtout les enquêteurs doivent traiter les infos collectées à la suite de la diffusion du portrait-robot d'un suspect.
Il n'y a donc toujours pas de piste pour retrouver cet homme qui aurait été vu à Bouloc (Haute-Garonne) très tôt le matin et dont le portrait-robot avait été établi très tôt mais n'a donc été diffusé par les enquêteurs, avec le feu vert du parquet, qu'il y a deux mois.