Affiches antivax à Toulouse : contre-attaque de l'association à l'origine de cette campagne contre le vaccin Covid

La préfecture de la Haute-Garonne a demandé le retrait d'affiches antivax dans les rues de Toulouse. L'association à l'origine de la campagne a déposé un recours pour obtenir la suspension de l'arrêté préfectoral.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le préfet de la Haute-Garonne a interdit une campagne d'affichage antivax dans les rues de la métropole de Toulouse. L'association à l'origine des affiches - Réinfo Liberté- a déposé un recours pour obtenir une suspension de cette décision prise le 27 août 2022.

Un recours devant le juge administratif

Pour le président de l'association, "le préfet a fait son job mais il est aux ordres du gouvernement. La secrétaire d'État (ndlr Sonia Bachès, en charge de la Citoyenneté) est montée au créneau suite à une campagne de presse. Le gouvernement s'est senti obligé d'agir".

Vincent Pavant précise que l'arrêté demandant le retrait des affiches est respecté. Mais le responsable de l'initiative qui a déclenché la polémique estime que le but "est simplement d'informer contre les effets secondaires graves de la vaccination" contre le Covid. 

Un contentieux marathon

Pour l'avocat de l'association Réinfo Liberté, le référé déposé devant la justice administrative ne porte pas sur le fond de la campagne d'affichage. Me David Guyon estime que " l'enjeu n'est pas de dire qui a raison ou pas. La liberté d'expression implique le droit de dire des c...".

La liberté d'expression permet de dire que 2+2 = 5.

Me David Guyon

Avocat de l'association Réinfo Liberté

Pour le moment, l'avocat montpelliérain n'a pas reçu de date d'audience. Il espère pouvoir plaider devant le juge des référés dans les 7 à 10 jours à venir. Mais ce n'est pas fait. Le recours déposé doit être déclaré recevable avant un éventuel jugement. Mais David Guyon a déjà sa ligne de défense.

Les affiches de ses clients participent "d'un débat d'intérêt général sur les effets secondaires de la vaccination contre le Covid". Spécialiste de droit public, l'avocat de l'association à l'origine d'une campagne polémique sait parfaitement qu'une éventuelle suspension de l'arrêté préfectoral demandant le retrait des affiches passe, juridiquement parlant, par une atteinte à une liberté fondamentale.

Dans un second temps, l'avocat espère pouvoir obtenir du juge administratif, une fois la suspension prononcée, une annulation de l'interdiction préfectorale. Mais cette décision n'interviendra pas avant 8 mois.

C'est donc un contentieux marathon qui est lancé. Mais, encore une fois, faut-il que le "top" départ soit donné par le juge des référés dans les prochains jours.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information